Face à Lyon (2-3), le Racing y a cru mais a encore perdu
Les Strasbourgeois ont concédé leur sixième défaite en sept matchs
Il a quitté le terrain sans un regard pour son entraîneur. A la 36e minute, Lionel Carole était rappelé sur le banc à la faveur d’Habib Diallo. Le Racing était déjà mené 2-0 par Lyon. La faute à une entame de match ratée et d’énormes erreurs individuelles. Sur l’ouverture du score, c’était ainsi en faveur de Kadewere, le jeune attaquant de l’OL (0-1, 12e). Et que dire du deuxième but, oeuvre de Toko-Ekambi (25e) ? A la suite d’une perte de balle de Simakan, Depay progressait sur près de 50 m, sans être attaqué. Avant de centrer tranquillement au deuxième poteau pour son partenaire, lui aussi bien seul. Bref, les Strasbourgeois n’y étaient pas. C’est donc en modifiant son système que Thierry Laurey, le coach alsacien, a tenté d’inverser la tendance. Fini ce 4-2-3-1, place à un 4-4-2 avec un duo d’attaquants à la place du seul Ajorque. « Je suis le premier à le reconnaître et je l’ai dit aux joueurs : je me suis trompé sur ce qu’on voulait mettre en place », a avoué le technicien. L’entraîneur a été défendu par son milieu de terrain, Dimitri Liénard : «Il a voulu tenter un coup de poker. On ne gagne pas à tous les coups. Mais ce qu’il y a de bien, c’est qu’il l’a vu et a agi.»
Un fol espoir
D’abord sans grand succès puisque le RC Strasbourg a… concédé un nouveau but, oeuvre une nouvelle fois de Toko-Ekambi (0-3, 42e). Mais la physionomie de la partie avait changé avec des joueurs du Racing enfin dangereux. Cela s’est vérifié dans la foulée, avec la réduction du score de la recrue Diallo (1-3, 43e). Puis, Aholou a redonné un peu plus de voix à la Meinau (2-3, 55e). Un fol espoir de remontée était né, mais il est resté vain jusqu’au bout. Malgré cette belle réaction, les Strasbourgeois pointent à la 18e place après 7 journées de Ligue 1. « Dans notre situation aujourd’hui, plus d’une équipe aurait lâché, a voulu positiver le coach. On s’est serré les coudes et on a fait trembler Lyon jusqu’au bout. Si on continue comme ça, je ne vois pas comment on ne pourrait pas s’en sortir.» Réponse à Brest, dimanche prochain.