Le Racing freiné dans sa course au maintien à Rennes (1-0)
Plombé par une erreur individuelle, le Racing s’est incliné face au Stade Rennais, dimanche
On apprend normalement de ses erreurs. Mais ce n’est visiblement pas le cas des joueurs du Racing club de Strasbourg. Sur une bonne dynamique, avec deux victoires et deux nuls lors des quatre derniers matchs, les Alsaciens sont retombés dans leurs travers du début de saison, dimanche après-midi au Roazhon Park. Ils ont été battus (1-0) par une équipe bretonne qui a enfin stoppé sa série noire.
« Derrière, ça pousse »
« C’est un match qui nous échappe et que l’on a perdu, mais on a surtout offert la victoire aux Rennais », déplorait l’entraîneur alsacien, Thierry Laurey. Bien en place au début de la rencontre, les Racingmen ont en effet été punis juste avant la demi-heure de jeu, en encaissant « un but largement évitable ».
La faute au pauvre Anthony Caci, qui a perdu bêtement le ballon le long de la ligne de touche. La sanction a alors été immédiate : Martin Terrier a servi parfaitement Benjamin Bourigeaud, qui a conclu l’action d’une frappe du droit sous la barre (25e). Une nouvelle erreur individuelle qui fait enrager l’entraîneur strasbourgeois : « J’espère qu’on va comprendre une bonne fois pour toutes qu’on ne peut pas offrir des buts à l’adversaire aussi simplement, parce que, nous, il n’y a aucun adversaire qui nous laisse marquer des buts aussi simplement. » Après l’ouverture du score, les joueurs du Racing n’ont jamais vraiment réussi à inquiéter la défense rennaise, mis à part sur quelques coups de pied arrêtés. « Offensivement, on n’a pas été assez performants, et techniquement non plus », a regretté Thierry Laurey, estimant toutefois que son équipe « aurait largement pu ramener un point. Je ne dis pas qu’on méritait plus, mais un match nul aurait été logique. »
Après ce revers en terres bretonnes, le Racing glisse d’une place au classement et se retrouve désormais 15e. « On n’est pas tranquilles au classement, a d’ailleurs reconnu le gardien japonais Eiji Kawashima. Car, derrière, ça pousse et on doit toujours prendre des points. » Lucide sur la situation comptable de son équipe, Thierry Laurey ne veut pas pour autant paniquer. « Avec 33 points, on n’est pas encore maintenus, a-t-il indiqué. Il ne s’agit pas de trembler, mais il faut être sérieux ».