Andy Delort vu par ses anciens supporters
Les supporters des anciens clubs de la recrue toulousaine ont une opinion tranchée
Un parfum de « Delortmania » flotte sur Toulouse. Depuis l’officialisation de l’arrivée de l’attaquant des Tigres de Monterrey, samedi, les supporters en oublieraient presque l’apathie de leur équipe. Le TFC est déjà le huitième club dans la carrière du Sétois de 25 ans. A ce jour, c’est à l’AC Ajaccio, Tours et Caen qu’il est resté le plus longtemps. « A l’ACA, je ne pense pas qu’on trouve une seule personne qui n’apprécie pas Andy Delort », observe Loïc, président de l’association I Sanguinari. L’homme aux mollets surdimensionnés a joué en Corse de 2008 à 2013, en Ligue 2 puis en Ligue 1, une période entrecoupée de deux prêts à Nîmes (L2) et Metz (L2). « On a l’image d’un combattant, proche des supporters », reprend ce passionné ajaccien. A l’été 2013, Delort rejoignait Tours. Il y passera deux saisons (2013-2015), ponctuées de 26 buts en L2 et un passage éclair de cinq mois à Wigan, en Championship (L2 britannique). Joint par mail, le groupe ultra des Turons 1951 évoque de manière concise le séjour de l’avantcentre dans l’autre TFC, actuel 18e de L2 : « C’est un très bon souvenir… C’est un gars qui se battait pour le maillot tout le temps sur le terrain, très proche des supporters. Ça nous manque cruellement des types comme ça chez nous maintenant… » Tout le monde dit oui à Andy alors? Pas vraiment. Car le bras de fer entamé à l’été 2016 par Delort à Caen, un an et douze buts en L1 après son arrivée, pour rejoindre le Mexique et Monterrey, a provoqué une fracture qui ne semble pas près de se réduire. Le transfert de l’attaquant à Toulouse, quatre mois plus tard, a ainsi provoqué coups de sang et moqueries côté normand sur les réseaux sociaux. Invités à donner leur avis, les membres du collectif déjanté We Are Malherbe ont poliment décliné. Mais le groupe « WAM » s’est fendu d’une lettre sarcastique sur Twitter à l’adresse du joueur. Pour savoir quelle trace laissera Delort au TFC, il faudra attendre quelques années. Ou quelques mois, diront des esprits mal intentionnés.