20 Minutes (Toulouse)

Avec Pascale, le tatouage est une affaire qui roule

Le premier camion itinérant de tatouage ouvre en mars

- Julie Rimbert

Après une dizaine d’années d’expérience dans le tatouage, elle a envie de lancer son propre projet, hors des sentiers battus. Pascale Roget ouvrira début mars le premier « truck tatoo », un camion itinérant de tatouage, à Toulouse.

Exigences sanitaires

« Je n’invente rien car ce concept vient des Etats-Unis et du Canada. J’ai récemment constaté qu’un truck tatoo existait en Basse-Normandie et en Allemagne mais aucun dans la Ville rose, explique cette dynamique brune de 52 ans. C’est la même réglementa­tion que dans un salon classique, avec les mêmes exigences sanitaires ». Pour rester dans l’ambiance médicale, Pascale, alias Paski, a réaménagé et relooké une ambulance des pompiers. Déchets à l’extérieur, placards plastifiés, eau, chauffage et aération, elle a investi 10 000 € pour l’achat du matériel et la remise en état de ce véhicule qui lui permettra de rencontrer ses clients sur demande, à condition d’être stationné sur un parking privé. « Je privilégie le sud de Toulouse où j’ai de nombreux contacts. L’intérêt n’est pas d’aller dans le centre-ville où il y a déjà de nombreux salons, assure-t-elle. Et il y a des règles strictes, comme ne pas perturber la circulatio­n ». Passionnée par la Polynésie, l’artiste a un penchant pour ces tatouages mais aussi pour ceux appelés « girly ». Lors du lancement de son truck tatoo, les 3 et 4 mars au 149, grande rue Saint-Michel, Paski proposera des tatouages à des prix attractifs, sur lesquels elle reversera quelques euros au bénéfice d’associatio­ns militant pour l’environnem­ent.

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Pascale, devant son truck tatoo.

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