Avec Pascale, le tatouage est une affaire qui roule
Le premier camion itinérant de tatouage ouvre en mars
Après une dizaine d’années d’expérience dans le tatouage, elle a envie de lancer son propre projet, hors des sentiers battus. Pascale Roget ouvrira début mars le premier « truck tatoo », un camion itinérant de tatouage, à Toulouse.
Exigences sanitaires
« Je n’invente rien car ce concept vient des Etats-Unis et du Canada. J’ai récemment constaté qu’un truck tatoo existait en Basse-Normandie et en Allemagne mais aucun dans la Ville rose, explique cette dynamique brune de 52 ans. C’est la même réglementation que dans un salon classique, avec les mêmes exigences sanitaires ». Pour rester dans l’ambiance médicale, Pascale, alias Paski, a réaménagé et relooké une ambulance des pompiers. Déchets à l’extérieur, placards plastifiés, eau, chauffage et aération, elle a investi 10 000 € pour l’achat du matériel et la remise en état de ce véhicule qui lui permettra de rencontrer ses clients sur demande, à condition d’être stationné sur un parking privé. « Je privilégie le sud de Toulouse où j’ai de nombreux contacts. L’intérêt n’est pas d’aller dans le centre-ville où il y a déjà de nombreux salons, assure-t-elle. Et il y a des règles strictes, comme ne pas perturber la circulation ». Passionnée par la Polynésie, l’artiste a un penchant pour ces tatouages mais aussi pour ceux appelés « girly ». Lors du lancement de son truck tatoo, les 3 et 4 mars au 149, grande rue Saint-Michel, Paski proposera des tatouages à des prix attractifs, sur lesquels elle reversera quelques euros au bénéfice d’associations militant pour l’environnement.