Sécurité renforcée autour du grand défilé
Le traditionnel carnaval aura lieu le 25 mars mais avec un parcours plus réduit
Sortez du placard vos tenues de Spiderman et Supergirl, et préparez-vous à voir des chars plus délirants les uns que les autres. Dans moins d’un mois, le 25 mars, le grand défilé du carnaval aura lieu dans les rues de la Ville rose. Etat d’urgence oblige, il se déroulera dans une version plus resserrée qu’en 2016. Un contexte qu’avaient déjà connu les membres du Comité d’organisation du carnaval unifié (COCU) en 2012, lors du grand retour de cette fête dans les rues de Toulouse. Prévu la même semaine que les attentats commis par Mohamed Merah, l’événement avait été quand même maintenu par la mairie et l’association, mais décalé.
Surcoût des mesures
Cette année, le cortège ne partira pas du Pont-Neuf pour rallier les allées Jean-Jaurès mais devrait défiler entre le Grand-Rond et les allées FrédéricMistral. Et sous bonne garde. « Comme pour tous les événements de ce type, que ce soit les festivités de Noël ou les rencontres de football, nous avons demandé aux organisateurs de renforcer la sécurité et d’avoir un trajet raccourci. Nous travaillons aussi sur les accès, les murs de béton et une présence accrue de policiers », explique Frédéric Rose, le directeur de cabinet du Préfet. Des mesures de sécurisation qui pour certaines ont un coût. Selon le maire, il serait de 30000 €. « Nous avons la chance d’avoir de grands événements et j’y tiens beaucoup. Il n’y a pas de manifestation menacée d’annulation », assure Jean-Luc Moudenc. Mais face aux moyens demandés par les autorités pour encadrer certaines manifestations, et aux surcoûts engendrés, des organisateurs de petits carnavals de quartier ont préféré jeter l’éponge. C’est le cas de celui des Pradettes, de la Reynerie ou encore de Rangueil-Saouzelong. D’autres ont décidé de rapatrier les festivités dans des lieux fermés, comme l’enceinte d’une école. « Nous ne pouvons plus faire comme avant, comme il y a un responsable de la sono, désormais il doit y avoir dans tous les événements un responsable de la sécurité », conclut Frédéric Rose.