Pascal Dupraz a transformé le TFC en un an
Nommé le 1er mars 2016, l’entraîneur du TFC a déjà laissé une marque indélébile
Le 1er mars 2016, Pascal Dupraz arrivait au chevet de l’avant-dernier de Ligue 1 avec dix points de retard sur le premier non-relégable. Premier bilan, un an après.
Le miracle puis la confirmation.
A l’issue du nul à Nancy, samedi (0-0), Dupraz calculait : « En un an, on a marqué 53 points en 37 matchs, c’est pas mal. » L’événement marquant reste, bien sûr, le maintien miraculeux du printemps dernier. Dans la foulée, le TFC a débuté en fanfare la saison 2016-2017, avec une affriolante quatrième place de L1, fin octobre. Après une période compliquée (deux victoires en douze journées), la machine est repartie grâce aux arrivées d’Andy Delort et Corentin Jean, au mercato. Neuvièmes, les Violets restent sur cinq matchs sans défaite. Seul bémol : les éliminations prématurées en Coupes de France et de la Ligue.
Toujours la « Duprazmania ».
D’entrée, Dupraz a ouvert les entraînements aux supporters. Ce geste et (surtout) le maintien ont transformé l’ancien entraîneur d’Evian-ThononGaillard en « Dieupraz ». « Un an après, on peut dire que la Duprazmania est toujours là, juge Jean-Philippe Dinh, créateur du Viola Club. Il a réveillé tout un club. » « Il a réussi à ranimer la ferveur autour du TFC », note Thibault, des Indians Tolosa. Les mauvais résultats de l’hiver n’ont pas trop eu d’impact. « J’ai parfois entendu que sa méthode ne marchait plus, reconnaît Jean-Philippe Dinh. Mais son aura reste considérable. »
Un ogre médiatique. Pour Alexandre Ruiz, de beIN Sports, le technicien est « devenu un personnage de la L1 ». « Il dénote par sa générosité, sa sincérité et sa réussite », poursuit-il. « Quand on est une personne de vie, pas lisse, on segmente, prévient toutefois le journaliste. Et si un moment difficile arrive, sa façon d’être peut interpeller. » Toutefois Alexandre Ruiz se montre admiratif : « Un gars qui échappe à une attaque cardiaque puis à une relégation sportive, c’est extraordinaire. L’opération menée avec le président Olivier Sadran est une réussite. »