20 Minutes (Toulouse)

Les filles du STRF voient plus loin que le dernier carré

Le STRF reçoit les championne­s de France en titre, dimanche

- Nicolas Stival

Il y aura bien une équipe première du Stade Toulousain en phase finale de son championna­t. Si les garçons doivent passer leur tour cette année, les joueuses du STRF vont enchaîner une deuxième demi-finale en Top 8, pour leur deuxième saison seulement dans l’élite. Battues par Montpellie­r en 2016, elles vont se frotter aux Nordistes du LMRCV, championne­s de France en titre, avec un match aller, dimanche (18 h), à Ernest-Wallon. « On n’a jamais battu les Lilloises, observe la capitaine Marion Peyronnet. On sait qu’elles sont meilleures que nous mais on va essayer de s’appuyer sur une grosse défense et notre courage. »

Le retour pose problème

Né en 2014, le STRF reste à 100 % amateur. Les joueuses sont étudiantes, ou travaillen­t, comme Marion Peyronnet, agent de planning dans une entreprise de matériaux de BTP. Cette pluriactiv­ité ne va pas sans poser de problèmes. « On est encore en train de réfléchir sur la manière de s’organiser pour la demi-finale retour à Villeneuve-d’Ascq. Le match est le dimanche (23 avril) à 18 h, mais le lendemain, il y a des filles qui bossent et d’autres qui doivent passer des concours, notamment le Capes. » Bref, les préoccupat­ions sont bien différente­s de celles des garçons, avec lesquels les filles du Stade partagent avant tout les couleurs. « Nous avons notre propre président, notre propre budget et nos propres sponsors », reprend la troisième ligne, qui espère bien terminer la saison en fanfare le 29 avril, à Bègles, où se déroulera la finale du Top 8.

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Marion Peyronnet, la capitaine.

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