La République en marche dévoile ses têtes d’affiche
Huit des dix candidats investis en Haute-Garonne par En marche ! sont connus
Jeudi, La République en marche présentait le profil des 428 personnes investies pour les législatives. Huit d’entre elles postulent sur l’une des dix circonscriptions de la Haute-Garonne. Si la parité est bien respectée, le taux de renouvellement l’est un peu moins. Car plus de la moitié ont déjà été élus ou le sont encore.
Une députée, deux élus
C’est le cas de Monique Iborra, la députée sortante de la 6e circonscription. Elue à l’Assemblée nationale en 2007, elle avait été exclue du Parti socialiste pour avoir soutenu Philippe Saurel lors des élections régionales plutôt que Carole Delga. Elle est membre de son comité politique national. Sur la 2e circonscription, ce sera Jean-Luc Lagleize, 59 ans, conseiller en gestion de patrimoine. Il est surtout le président départemental du MoDem et siège au conseil municipal de Toulouse en qualité d’adjoint au maire de Jean-Luc Moudenc (LR). Tout comme Elisabeth Toutut-Picard, en lice sur la 7e circonscription, et dont c’est le second mandat à la mairie. C’est à l’est de Toulouse, sur la 3e circonscription qu’a été investie Corinne Vignon. La maire de Flourens a été élue en 2014 sur une liste de rassemblement. Journaliste télé, Sandrine Mörch devra ferrailler sur la 9e circonscription avec Christophe Borgel, député sortant et numéro trois du PS. Un territoire où elle a été élue conseillère municipale de Roquettes entre 2008 et 2014. Pierre Cabaré, prothésiste dentaire toulousain de 58 ans, est candidat sur la 1re circonscription. Il est responsable régional de CAP21, le mouvement écologiste de Corinne Lepage. A 26 ans, Mickael Nogal est le benjamin des investitures haut-garonnaises, mais pas la surprise. Ce consultant en communication, adhérent des Jeunes avec Macron dès 2015, est en effet le référent départemental d’En marche ! et candidat sur la 4e. Dans la 10e circonscription, ce sera Sébastien Nadot qui relaiera les idées d’Emmanuel Macron. Ce prof de sport a été candidat à la présidentielle pour le Mouvement des progressistes de Robert Hue. Il a jeté l’éponge en février faute d’avoir réuni les 500 signatures.