Vainqueur de l’Ajax, l’OL rate la finale d’un rien
Pourtant vainqueur de l’Ajax (3-1), Lyon n’a pas réussi à se qualifier pour la finale
L’OL ne verra pas Stockholm malgré une demi-finale retour de Ligue Europa épique. Vainqueurs (3-1) jeudi de l’Ajax Amsterdam, les Lyonnais ont donc échoué à un but de la prolongation, dans leur quête de folle remontée après le fiasco (1-4) une semaine plus tôt.
Une première période désastreuse. Les maux d’une saison à 21 défaites ne pouvaient pas s’envoler comme par magie pour le match le plus crucial de l’année. Après dix minutes plutôt emballantes, l’OL s’est trouvé à court d’idées. Au point d’être presque autant secoué dans le jeu qu’à l’aller. Et dans ces cas-là, sa faiblesse défensive est vite mise en lumière. Cette fois, les Lyonnais ont trouvé le moyen d’être punis après un corner en leur faveur et un renvoi rapide d’André Onana. Un (nouvel) alignement défensif hors du coup de Rafael profitait à Kasper Dolberg (0-1, 27e). Et si les premiers sifflets du Parc OL étaient destinés à intimider les attaques de l’Ajax, ceux autour de la demi-heure de jeu visaient bien leur équipe jusquelà apathique. Lacazette relance l’intérêt. Comme contre l’AS Roma (de 1-2 à 4-2) et Besiktas (de 0-1 à 2-1), les hommes de Bruno Genesio ont prouvé qu’il étaient capables d’incroyables coups de chaleur. Absent à l’aller et extrêmement attendu jeudi, Alexandre Lacazette a réchauffé l’ambiance à lui seul. En inscrivant sans trembler un penalty (45e) et en reprenant de près un service de Nabil Fekir (45e+1), il a permis à l’OL d’être dans le coup à la pause de manière assez miraculeuse.
Il n’a manqué qu’un but. Comme en première période, c’est dos au mur que l’OL a encore trouvé des ressources dans sa quête d’un exploit majuscule. Juste après une transversale de Donny van de Beek (79e), c’est l’improbable duo Rybus-Ghezzal qui remettait Lyon à un but de la prolongation (3-1, 81e). Au bord de la rupture et réduits à 10, les jeunes de l’Ajax ont su résister. Comme sur cette occasion en or massif de Maxwel Cornet (88e). L’OL a endossé, le temps d’un match, l’habit de perdant magnifique.