Absent à Metz

Révélation du début de championnat, dans la foulée d’un titre de champion d’Europe avec les moins de 19 ans, le Montalbanais n’a plus foulé une pelouse de Ligue 1 depuis le 17 décembre contre Nancy, à cause d’une pubalgie. « C’est le premier que j’ai félicité après sa sélection, sourit l’arrière central Christophe Jullien. Disputer cette compétition était vraiment l’un de ses objectifs pour la fin de saison. » Depuis son retour à l’entraînement, Michelin n’a joué qu’avec la réserve, en CFA 2. Interrogé sur la convocation du défenseur, qu’il n’alignera pas dimanche à Metz, Pascal Dupraz ne s’est guère étendu. « S’il est appelé, c’est qu’il le mérite, relève l’entraîneur toulousain. L’équipe de France est importante, mais ce qui m’importe, c’est qu’il revienne en pleine forme et qu’il soit compétitif avec le TFC. Bien malgré lui, il ne l’est plus depuis plusieurs mois. » Cette incertitude n’a pas empêché Ludovic Batelli de lui faire confiance. Les supporters du TFC ne décolèrent pas. Les Indians Tolosa ont été rejoints, jeudi, par les Occifans pour protester contre la décision du préfet de Moselle. Celui-ci a publié un arrêté qui interdit aux fans toulousains d’assister au match – sans enjeu – de leur équipe, dimanche (21 h) à Metz (voir notre édition de jeudi). Les deux groupes demandent au TFC « de prendre publiquement position sur cette décision insensée ». Le club n’a pas donné suite, mais Pascal Dupraz a donné son avis sur le sujet, jeudi. « Nous sommes mécontents pour eux, a affirmé l’entraîneur du douzième de Ligue 1. Le foot, c’est pouvoir aller voir jouer son équipe. C’est la communion. On doit être en sécurité partout. Jusqu’à preuve du contraire, les supporters de Toulouse se conduisent toujours bien. » Ceci dit, « je ne suis pas le préfet de Moselle », rappelle Dupraz, à l’adresse de ses interlocuteurs les moins physionomistes. Autrement dit, son (petit) coup de gueule ne servira pas à grand-chose. Selon les Indians, moins de 30 Toulousains avaient prévu de se rendre à Metz avant l’arrêté préfectoral.