Pour Paris 2024, chaque détail entre en Jeux
Les organisateurs ont mis en avant les atouts des sites parisiens
Après trois jours de visite de la commission d’évaluation (CEV) du Comité international olympique (CIO) à Paris, la journée de lundi était capitale pour la candidature aux Jeux olympiques 2024. Sur le papier, unanimement, le dossier parisien est « béton ». Plus que son rival, Los Angeles ? L’inspection sur le terrain de 26 sites de la région, qui accueilleront potentiellement les Jeux, était l’occasion d’aller au-delà des superlatifs convenus en jugeant les arguments sur pièces. « Il faut vraiment pinailler ! » s’est exclamé Patrick Baumann, membre du CIO, quand il a été interrogé en fin de journée sur d’éventuels points d’amélioration de la candidature parisienne. Ça tombe bien, tout le monde était venu pour ça. « Ils nous ont pas mal interrogé, notamment sur le fonctionnement du life site [la zone de célébration réservée aux spectateurs, qui s’étendra de la Villette au Trocadéro], précise Etienne Thobois, le directeur général du comité parisien. Ouvert ou fermé ? Pourquoi l’entrée ici et pas là ? Vous êtes sûrs que votre option est la meilleure ? » Et ça a été comme ça, partout ou presque, de la lumière du Grand Palais à la durée de la mise à disposition du centre des médias. « Leur but est d’améliorer au maximum la candidature et de réduire, si possible, les coûts », poursuit Etienne Thobois, qui a fait partie d’une CEV précédente. Les membres du CIO ont également donné des conseils sur la manière de présenter certains arguments, et ont fait prendre conscience à Paris d’atouts parfois sous-exploités. « Il y a encore des choses à faire, mais on a reçu toutes les assurances dont on avait besoin pour faire notre rapport », indique Patrick Baumann. C’est un peu vague, mais il faudra se contenter de ça avant la remise du rapport le 5 juillet par la commission d’évaluation.
« Nous avons reçu toutes les assurances dont on avait besoin » Patrick Baumann, membre du CIO