Les bons plans pour acheter votre logement
Le salon de l’immobilier s’ouvre vendredi pour trois jours
Ce week-end, de nombreux Toulousains en quête d’un nid douillet vont arpenter les travées du salon de l’immobilier. Entre budget parfois serré et choix de vie, il est parfois difficile de trancher entre appartement ou maison, quartiercentre ou périphérique. Pour éviter de penser que l’on peut se payer un troispièces place Saint-Georges (4 460 €/ m2) alors qu’on a les moyens pour un studio aux Argoulets (2100 €/m2), la chambre des notaires de la Haute-Garonne vient de dévoiler les prix pratiqués dans la Ville rose, quartier par quartier.
C’est le moment d’acheter
Et selon ces spécialistes, qui s’appuient sur les quelque 24000 ventes d’appartements et maisons réalisées entre le 1er juillet 2016 et le 30 juin 2017, la crise du secteur semble être un lointain souvenir. En un an, le nombre de transactions dans le département a ainsi grimpé de 29,1 % dans les appartements anciens. Et comme les prix n’ont pas encore suivi et que les taux restent bas, il est temps de se décider. Avec des opportunités à saisir dans certains quartiers encore abordables. C’est le cas aux Sept-Deniers par exemple où le prix médian du m2 est à 2 550 €, en hausse de 1,3 %. « Il se trouve sur le tracé de la troisième ligne de métro, mais cela n’a pas encore pesé sur le marché. Par contre, à Bonnefoy (2 580 €, +18 % en un an) s’est réveillé, on y voit un effet de rattrapage et d’aubaine avec l’arrivée de l’Occitanie Tower », explique Philippe Pailhès, responsable immobilier de la chambre des notaires. Avec peu de biens à saisir, les quartiers du centre-ville restent très prisés, les ventes s’y élèvent au-dessus de 3 500 € le m2 aux Chalets, à SaintAubin et aux Carmes. Ailleurs, dans les faubourgs comme Rangueil (2 230 €, + 14,1 %) ou Minimes (2 550 €, +9,7 %) les appartements sont plus accessibles mais souvent ils sont de « qualité moyenne », et il faut donc y prévoir des travaux.