« Je pourrai passer pro après les Jeux de Tokyo
Le jeune boxeur toulousain vise l’or olympique
Il a hésité, mais il a fini par trancher et a officialisé sa décision jeudi. Sacré champion du monde des poids légers (moins de 60 kg), début septembre à Hambourg, en Allemagne, Sofiane Oumiha ne passera pas professionnel tout de suite. Le jeune Toulousain de 22 ans visera l’or olympique en 2020 à Tokyo, quatre ans après sa médaille d’argent aux Jeux de Rio. Et Paris 2024? « C’est trop loin », sourit-il.
Pourquoi avez-vous choisi de poursuivre en boxe olympique ?
J’ai pesé le pour et le contre. Finalement, j’ai pris ma décision par rapport à mon âge. Je pourrai passer pro en 2020, après les JO de Tokyo. Je n’aurai que 25 ans…
Avez-vous beaucoup hésité ?
Oui. J’ai eu des propositions pour passer professionnel. Mais je suis finalement resté concentré sur mon objectif olympique, à Tokyo.
Vous irez au Japon pour ramener l’or olympique…
Oui. Mais, auparavant, il y a plein d’étapes à franchir. Il y a les Jeux méditerranéens, les championnats d’Europe, du monde… Cependant, il est clair que, pour un boxeur amateur, être champion olympique est la meilleure des choses qui puisse arriver.
Ou en êtes-vous sur le plan du travail, à côté de la boxe ?
Je ne sais pas encore, il faut voir avec la Fédération française. Mais je peux dire que je représenterai la société Relais Colis dans le cadre de son « pack performance ». Cette entreprise va me suivre et m’aider.
Quelles sont vos prochaines échéances ?
Pour l’instant, je suis au repos, avant de reprendre l’entraînement avec mon cousin Mehdi Oumiha, dans la salle Léo-Lagrange à Toulouse. Je dois disputer les WSB (World Series of Boxing, dans l’équipe des Fighting Roosters dirigée par Brahim Asloum) début février, puis il y aura les Jeux méditerranéens en juin 2018 à Tarragone, en Espagne.