Des bons d’achat aussi
« Une communauté d’ambassadeurs, intéressés par notre service, s’était déjà constituée, preuve qu’il y avait une attente dans cette région, souligne Sarah Prévot, la fondatrice de It’smycar, qui a mûri le projet de sa boîte alors qu’elle était encore étudiante en école de commerce à Lyon. En échange des pubs apposées sur leur véhicule, ils reçoivent de l’argent, des bons d’achat ou des produits de la marque ». Jusqu’au 27 novembre, des automobilistes toulousains vont ainsi promouvoir le service de la start-up Zenpark, qui s’occupe de parkings partagés. En contrepartie, ils recevront 30 € de bons de carburant et 20 € de crédit Zenpark. « Nous espérons maintenant convaincre d’autres entreprises de l’efficacité de notre dispositif », indique l’entrepreneuse. Pour mettre du beurre dans les épinards, il suffit aux conducteurs de s’inscrire sur le site et de remplir leur profil. Ils reçoivent ensuite directement les stickers publicitaires chez eux et n’ont qu’à les coller eux-mêmes sur les portières avant. « Il n’est pas nécessaire de faire beaucoup de kilomètres, assure Sarah Prévot. Si la voiture est garée dans une rue très passante ou commerçante, elle aura une bonne visibilité. » Le suspect mis en examen et écroué pour le meurtre de Patricia Bouchon, la joggeuse de Bouloc tuée le 14 février 2011, saura aujourd’hui s’il reste en prison ou pas. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse doit en effet rendre sa décision sur la demande de levée de la détention provisoire, déposée par les avocats de Laurent Dejean. Comme Alexia Daval, Patricia Bouchon n’est jamais rentrée de son jogging matinal. Son corps a été retrouvé 45 jours après sa disparition, dans une canalisation. Et l’autopsie a conclu à une mort par étranglement. Laurent Dejean a été interpellé quatre ans après les faits. Notamment parce qu’il circulait à l’époque au volant d’une Clio claire, comme celle aperçue par des témoins près du lieu du crime, qui n’a jamais été retrouvée. Il a aussi eu des déclarations et un comportement suspects en février 2011. Mais depuis sa mise en examen, il a toujours nié son implication.