Dupraz remet le bleu de chauffe contre Nantes
Remis d’un malaise, l’entraîneur du TFC dirigera le 19e de L1, ce mercredi contre Nantes
I l est apparu souriant et détendu, comme s’il avait l’habitude de parler aux journalistes trois fois par semaine. Pourtant, David Barriac (47 ans) travaille d’ordinaire loin des médias. L’entraîneur-adjoint du TFC a remplacé au pied levé Pascal Dupraz, mardi en conférence de presse, à cause de l’examen médical que devait passer le technicien savoyard, après son malaise survenu vendredi soir. Barriac s’est voulu rassurant en indiquant que Dupraz, absent dimanche à Saint-Etienne (2-0) mais présent mardi à l’entraînement, ferait bien son retour sur le banc ce mercredi (19 h) face à Nantes.
L’« élément déclencheur » ?
« Devant les joueurs, Pascal n’a quasiment pas évoqué cela, affirme l’adjoint. Il a dit qu’il avait eu un petit malaise après une séance de sport, mais que le souci actuel, c’était l’équipe. » Car le TFC pointe à l’avantdernière place du championnat… « C’est une période pas facile, mais cela peut être un élément déclencheur, juge Barriac. Parfois, il faut des éléments déclencheurs pour créer quelque chose. » Le déclic n’a pas eu lieu à Geoffroy-Guichard… En mars 2016, juste après son arrivée, Dupraz avait déjà été victime d’un malaise, quinze ans après un infarctus et un an après une alerte cardiaque. Il avait raté le déplacement à Marseille (1-1), avant de revenir pour chapeauter le miracle du maintien. Issa Diop n’est toutefois pas convaincu par la théorie de « l’élément déclencheur ». « Le malaise du coach nous a touchés bien sûr, confie le capitaine. Mais je ne pense pas que cela fasse que nous sommes davantage impliqués. » Le TFC devra sans doute trouver d’autres leviers pour sauver sa peau. « Il n’y a pas le feu comme il y a deux ans, lorsque nous avions dix points de retard », observe Diop. Non, puisque les Violets, à égalité de points avec Amiens, 18e et barragiste, comptent « seulement » deux unités de moins que Troyes, 17e, alors qu’il reste 18 journées. Mais pour reprendre l’expression du jeune défenseur, la situation est « embarrassante ».