20 Minutes (Toulouse)

En Haute-Garonne, on se pacse plus qu’ailleurs

L’Insee a dévoilé les résultats d’une étude sur la vie à deux

- Béatrice Colin

D ’ici quelques années, on pourra peut-être lire à la fin des contes « ils se pacsèrent et eurent beaucoup d’enfants. » Plutôt que de se passer la bague au doigt devant monsieur le maire, de plus en plus souvent, les tourtereau­x préfèrent signer un pacte civil de solidarité. A la mairie de Toulouse, qui depuis le 1er novembre a pris le relais du tribunal d’instance dans l’enregistre­ment des Pacs, on s’attend à en signer près de 2 500 cette année. Soit presque deux fois plus que de mariages puisque l’an dernier 1 299 couples se sont dit oui sous les ors du Capitole.

Souvent plus diplômés

Cet amour pour le Pacs est particuliè­rement vrai en Haute-Garonne puisque c’est le deuxième départemen­t en France, après l’Ille-et-Vilaine où la part de personnes pacsées était la plus importante en 2016 selon une étude publiée ce lundi par l’Insee. Instauré par une loi en 1999, le Pacs a beaucoup moins d’ancienneté que le mariage, qui reste la forme d’union la plus fréquente des couples toulousain­s (58 %) et des Haut-Garonnais (67 %). Mais ici, plus qu’ailleurs, ceux qui ont choisi la vie à deux y ont recours. En Haute-Garonne, 9,5 % des couples sont pacsés contre 7 % en moyenne en France ou 4,7 % en Ariège, et 23 % vivent en concubinag­e contre 21,1 % en moyenne. Cela s’explique en partie par le profil des habitants du départemen­t, assez jeunes et très diplômés, « deux caractéris­tiques associées à une forte inclinaiso­n pour le Pacs », indique l’étude de l’Insee Occitanie.

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Le mariage reste majoritair­e.

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