En Haute-Garonne, on se pacse plus qu’ailleurs
L’Insee a dévoilé les résultats d’une étude sur la vie à deux
D ’ici quelques années, on pourra peut-être lire à la fin des contes « ils se pacsèrent et eurent beaucoup d’enfants. » Plutôt que de se passer la bague au doigt devant monsieur le maire, de plus en plus souvent, les tourtereaux préfèrent signer un pacte civil de solidarité. A la mairie de Toulouse, qui depuis le 1er novembre a pris le relais du tribunal d’instance dans l’enregistrement des Pacs, on s’attend à en signer près de 2 500 cette année. Soit presque deux fois plus que de mariages puisque l’an dernier 1 299 couples se sont dit oui sous les ors du Capitole.
Souvent plus diplômés
Cet amour pour le Pacs est particulièrement vrai en Haute-Garonne puisque c’est le deuxième département en France, après l’Ille-et-Vilaine où la part de personnes pacsées était la plus importante en 2016 selon une étude publiée ce lundi par l’Insee. Instauré par une loi en 1999, le Pacs a beaucoup moins d’ancienneté que le mariage, qui reste la forme d’union la plus fréquente des couples toulousains (58 %) et des Haut-Garonnais (67 %). Mais ici, plus qu’ailleurs, ceux qui ont choisi la vie à deux y ont recours. En Haute-Garonne, 9,5 % des couples sont pacsés contre 7 % en moyenne en France ou 4,7 % en Ariège, et 23 % vivent en concubinage contre 21,1 % en moyenne. Cela s’explique en partie par le profil des habitants du département, assez jeunes et très diplômés, « deux caractéristiques associées à une forte inclinaison pour le Pacs », indique l’étude de l’Insee Occitanie.