Au pied du mur
Ils sont sept à se présenter devant nous : le père, la mère, l’épouse, la grand-mère de l’épouse, le livreur et même l’employeur. Leur point commun ? Ils ont tous côtoyé de très près le dénommé Carlos, un jeune travailleur manuel qui, sans crier gare, a commis un meurtre que l’on pourrait qualifier d’impulsif. Et voilà donc ses proches qui défilent pour nous raconter que, en fin de compte, cet acte a fait voler en éclats leurs certitudes et leurs illusions. Ils ne sont pas les seuls à être au pied du mur, le public est dans le même état, il doit prendre position, et c’est là où ça se complique… Une soirée italienne et deux chorégraphes à l’honneur. Pour le premier ballet, Les Liaisons dangereuses, d’après le roman de Pierre Choderlos de Laclos, est signé du chorégraphe Davide Bombana. De style narratif et néoclassique, il dépeint une société aussi corrompue que corruptrice et qui creuse sa propre tombe. Le second, Cantata, signé du chorégraphe Mauro Bigonzetti, déborde de vie, de joie, d’énergie, de couleurs marquées par le sud de l’Italie. Il rend un bel hommage à la culture italienne méridionale. Bref, deux univers pour un petit bout d’Italie. Après dix éditions régionales du Festival international du film des droits de l’homme, le festival Cinéma et Droits de l’homme prend le relais. Avec pas moins de 11 documentaires et 21 projections dans 14 salles, ce nouveau rendez-vous ne va pas y aller avec le dos de la cuillère. Surtout pour traiter des sujets tels que la violence faite aux femmes, la tentative de reconstruction des enfants soldats en Ouganda, les non-droits des patients en psychiatrie, la recherche de la paix en Palestine, les migrants…