Un gant pour avertir les motards du danger
Une start-up toulousaine a participé à créer un gant contre les dangers à moto
Une courbe dangereuse, du bitume déformé ou encore une plaque de verglas. Autant de dangers auxquels sont régulièrement confrontés les motards et qu’il est parfois difficile d’anticiper. A la fin de l’année, les adeptes des gros cubes pourront être prévenus lorsqu’un écueil se profile grâce à leur gant.
« Un Waze du motard »
Présenté la semaine dernière au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, ce gant connecté a été mis au point par la marque Racer, en partenariat avec Lucie Labs, spécialiste de l’électronique intégrée, et la start-up toulousaine Liberty Rider, gestionnaire de l’application gratuite du même nom. Celle-ci, couplée au GPS du téléphone, permet de détecter les chutes des motards et de prévenir les secours. « Nous avons une base de données qui fournit des informations sur les zones accidentogènes, comme les courbes réputées dangereuses. Le gant, connecté à notre appli, va signaler les zones de danger grâce à une alerte visuelle. Une première Led s’allumera à 1 km de distance, une autre à 600 m et une troisième à 200 m, doublée d’une vibration », explique Marion Clary de la société Liberty Rider dont l’application a été téléchargée 160 000 fois depuis sa mise en service en 2016. Mais ce ne sera pas la seule fonctionnalité du gant, qui devrait coûter dans sa première version entre 80 € et 90 €. Les usagers pourront eux aussi signaler un incident par simple pression du doigt et ainsi prévenir les utilisateurs de Liberty Rider. Ils auront aussi la possibilité de paramétrer une vitesse limite à ne pas dépasser et seront avertis dès qu’ils l’atteignent par l’allumage d’un voyant rouge et une vibration. « L’idée est de faire en quelque sorte le Waze du motard et de lui permettre d’adapter son comportement sur la route », explique Marion Clary. Le gant Liberty Racer sera testé aux beaux jours par un panel de motards et sa commercialisation devrait avoir lieu d’ici à la fin de l’année. Une nouveauté qui pourrait propulser la start-up toulousaine de 19 salariés et faire grossir sa communauté.