Les véhicules sans conducteur à l’essai à Rangueil
L’université Paul-Sabatier va expérimenter sur son site les véhicules autonomes
D epuis plusieurs semaines, une navette sans conducteur sillonne les allées Jules-Guesde. Une expérimentation menée par la Métropole en partenariat avec la société toulousaine Easymile, qui a éprouvé sa technologie dans d’autres villes du monde. Ce type de véhicule intelligent devrait être mis en service bientôt sur le campus de Rangueil.
D’ici à la fin de l’année
Baptisé AutOcampus, ce projet fera plancher une trentaine de chercheurs de l’université sur la thématique des véhicules connectés et autonomes mais aussi une vingtaine d’industriels, notamment ceux implantés à Toulouse comme Continental ou Renault avec son Software Labs. Les entreprises pourront tester leur concept tandis que les scientifiques tenteront de leur apporter des réponses sur les économies d’énergie ou encore de batteries. Une étude de faisabilité technique a été lancée et devrait être achevée à la mi-avril. « Le véhicule autonome roule déjà, mais souvent cela se passe sur des sites où il n’y a pas de voitures. A Paul-Sabatier il y a des flux divers, que ce soit de piétons ou de véhicules », explique MariePierre Gleizes, chargée de mission neOCampus dont l’objectif est de construire un campus intelligent. Ces navettes pourront servir au transport interne des étudiants et enseignants et répondre ainsi à des problèmes de stationnement, certains parkings en périphérie étant sous-utilisés quand d’autres sont saturés en permanence. Avant la mise en service des premiers véhicules autonomes, des caméras devront être installées et des aménagements réalisés. « Nous espérons en expérimenter au moins un d’ici à la fin de l’année et pourquoi pas après avoir une flotte », avance Marie-Pierre Gleizes.