20 Minutes (Toulouse)

Depuis Chypre, Andreas Nittis supporte le TFC

Andreas Nittis est un fan peu commun des Violets, ainsi que le biographe de Dupraz

- Nicolas Stival

Il est sans doute le seul être humain à arborer un tatouage de Pantxi Sirieix, à Chypre comme ailleurs. L’histoire d’Andreas Nittis est connue de tout supporter toulousain qui se respecte. Le jeune homme de 22 ans voue un culte au TFC depuis l’enfance, plus précisémen­t depuis 2005. « Je voulais trouver un club avec une atmosphère familiale, explique le fondateur des Jokers chypriotes, groupe d’une vingtaine de fans Violets. Je souhaitais aussi être différent et je découvrais les clubs de Ligue 1. Tous les gens soutenaien­t Lyon qui gagnait beaucoup de titres à l’époque. J’ai choisi Toulouse car les fans, sur Facebook, m’ont considéré d’emblée comme leur frère. » Depuis 2007, le futur professeur des écoles n’a pas raté un match à la télé, sur son ordinateur, son portable ou au Stadium, où il tente de venir une à deux fois par an : « La dernière fois, c’était en novembre contre Metz, où j’ai été honoré par mon équipe. » Il a donné le coup d’envoi d’un 0-0 bien tristounet, mais l’essentiel était (presque) ailleurs.

Auteur cherche éditeur

« J’ai interviewé Pascal Dupraz, explique le Chypriote. J’écris un livre sur lui qui sera bientôt disponible. Il est fini à 95 %. » Reste à trouver un éditeur et un traducteur, puisqu’Andreas Nittis est bien plus à l’aise en anglais qu’en français. « C’est un joli livre d’une centaine de pages, depuis son enfance jusqu’à aujourd’hui, avec des histoires qu’il n’avait jamais racontées. » Le 22 janvier, Dupraz a cédé la place à Michaël Debève, mais Andreas continue de correspond­re avec le technicien savoyard, dont le fameux discours d’Angers est tatoué sur son bras droit. « Il est si gentil, il ne m’a jamais oublié », avoue Nittis. Après l’avènement de Debève, le Chypriote craignait l’inexpérien­ce du Picard. Depuis, son TFC a gagné deux matchs de L1 et s’est extirpé de la zone de relégation. « Je suis un petit peu plus optimiste, mais j’ai toujours peur », avoue-t-il. Le calendrier, avec notamment les réceptions de Paris et Monaco, samedi puis le 24 février, ont de quoi effrayer le supporter violet le plus enthousias­te.

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Andreas Nittis avec Pascal Dupraz, alors entraîneur du TFC, en novembre.

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