« Un débat national »
De son côté, Reporterre affirme que les discussions sont bien plus avancées. A Belleville-sur-Loire, il s’agirait de construire une piscine capable d’accueillir entre 6000 et 8000 tonnes de métal lourd irradié. Elle recevrait en priorité du Mox usé (« mélanges d’oxydes », un mélange d’uranium et de plutonium). Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire à Greenpeace, confirme que le site du Cher répond au « cahier des charges établi par l’ASN qui voulait une centrale géographiquement au centre de la France et raccordée au réseau ferroviaire pour éviter le transport de la matière radioactive par camion, jugé peu sûr ». Le projet nécessiterait alors « un vrai débat public national », estime Yves Marignac, directeur de l’agence sur l’information sur le nucléaire Wise-Paris, qui soupçonne EDF d’entretenir une opacité dans ce dossier pour retarder le plus possible la consultation du public.