On a testé pour vous l’Aventure sensorielle
Un « cousin » des Escape Game fait appel aux bons sens
D’accord, à Toulouse, il y a désormais autant de jeux d’évasion que de façons de préparer le cassoulet. Alors, pourquoi s’attarder sur un énième Escape Game avec « l’Aventure sensorielle »* qui vient d’ouvrir ses portes ? D’abord, parce que ce n’en est pas vraiment un. « Quoi qu’il arrive, vous allez jusqu’au bout de l’aventure », assure Anne-Marguerite Monory, qui, avec son associé, a planché deux ans durant sur le scénario.
A armes égales
Cette Toulousaine est une « escape gameuse » chevronnée. Elle a testé des concepts dans toute l’Europe avant de lancer le sien, en étant sûre qu’il n’existe nulle part ailleurs. Car, comme son nom l’indique, l’Aventure sensorielle de Tactisens fait appel aux cinq sens. Ici, on effleure ou on malaxe à pleines mains, on ouvre grand les yeux ou on goûte à l’aveugle, on tend l’oreille et on renifle à pleins poumons. Il y a des portes mais pas de cadenas à ouvrir, pas de casse-tête à résoudre. Sauf si on traîne un gros rhume, l’aventure se joue à armes égales, parce que le petit génie censé vous infuser n’a pas trois oreilles ou la vision laser de Superman. C’est donc idéal pour ceux qui, persuadés d’être dénués de toute logique, fuient désormais ce type de jeu. Et, même pour les enfants (à partir de 7 ans), tout heureux de tripoter. En revanche les « lois » des Escape Game restent valables. Sans cohésion ni communication, vous allez tout droit à la déception. L’humilité est aussi au bout du parcours : ceux qui sont persuadés d’avoir un flair à toute épreuve découvriront combien une odeur familière peut devenir mystérieuse sans l’image.