« Je suis confiant. Je sais qu’on va se maintenir »
Le meilleur joueur toulousain du moment fait le point avant TFC-Marseille
H uit buts, dont six en Ligue 1, et quelques tours de reins infligés aux défenseurs adverses. Cette saison, Max-Alain Gradel est l’atout offensif numéro 1 du TFC, qui en aura bien besoin avant le double rendez-vous à domicile, dimanche contre l’OM puis face à Strasbourg.
Où en est le TFC, 17e de Ligue 1 ?
Nous n’avons pas été efficaces à Metz (1-1), mais le plus dur dans un match, c’est de se créer des occasions, et nous en avons eu énormément. Nous ne sommes pas loin de la réalité. Il faut juste être plus tueur devant les cages.
Etes-vous inquiet de la situation ?
Je suis très confiant, je sais qu’on va se maintenir.
Un match de gala arrive contre l’OM…
Nous n’avons pas de matchs de gala, seulement des matchs à gagner. Quand on sera sûr mathématiquement d’être maintenu, on pourra parler de rencontres de gala.
Personnellement, vous enchaînez les bonnes performances.
C’est pour ça que je suis là. Avec un peu plus de réussite, ça ne serait pas mal… Mais le plus important, c’est de toujours tenter, ne jamais baisser les bras. J’ai un rôle sur le terrain : créer des occasions, trouver la brèche, pénétrer les défenses.
Vous êtes un dribbleur, on sent que vous adorez ça…
Mon poste d’ailier m’oblige à jouer comme ça. Souvent, j’entends des gens qui me disent : « Faut lâcher le ballon, jouer plus simple… » On me reproche aussi de perdre trop de ballons. Mais il n’y a qu’à regarder Neymar, Thauvin, Fekir, Hazard… Ce sont des joueurs qui perdent beaucoup de ballons. Il faut que les gens comprennent que je suis là pour tenter, tout le temps. Si tu n’essaies pas, tu as moins de déchets, forcément…
Vous êtes prêté par le club anglais de Bournemouth, mais le TFC aimerait bien vous garder…
C’est vous qui me l’apprenez [sourire]. C’est une bonne nouvelle. Je suis ouvert à tout. Mais ma situation personnelle passe après celle du club. Après [l’obtention du maintien], on verra ce qui sera possible.