Remplir le Stadium, une mission pas impossible
Les Violets vont recevoir Strasbourg, un autre mal classé de L1
Malgré son enjeu pour le maintien, le match entre le TFC, 17e de Ligue 1, et Strasbourg, 15e, ne devrait pas faire le plein du Stadium et de ses 33000 places, samedi (20 h). Avec une moyenne de 16 043 spectateurs, la douzième de L1, l’enceinte sonne souvent creux. Voici des idées pour tenter de la remplir. Vévelopper une « culture TFC ». « Comme ailleurs en France, ce sont en majorité des spectateurs et non des supporters qui viennent au Stadium », note l’économiste du sport Pierre Rondeau. Son idée : imposer la marque TFC, comme le club le fait sur les réseaux sociaux, grâce à un ton décalé. « Il faut aussi s’exposer davantage dans Toulouse », ajoute Marc De Biasi, du groupe ultra des Indians Tolosa 93, qui propose notamment le retour d’une boutique au centre-ville. Revoir le système de billetterie. Pierre Rondeau prône le « yield management » : « Comme à la SNCF ou dans les compagnies aériennes, le prix des billets évoluerait en fonction de l’offre et de la demande. » Une place contre Metz pourrait ne coûter que quelques euros la veille du match.
Donner plus de pouvoirs aux abonnés. « Pourquoi ne pas réserver 2 000 ou 3 000 places à destination des abonnés, à 15 € de moins que le prix public, pour des matchs de gala, comme contre le PSG? », interroge Marc De Biasi. Les supporters les revendraient à des personnes de leur connaissance. « Cela permettrait de fidéliser les gens, et compenserait ainsi la perte d’argent initiale. »
Changer de stade. Trop grande, trop froide… Pour Paul Cometto, la structure municipale née en 1937 est « un stade raté ». Ce professeur de stadium business a longtemps été le président des Indians. Sa solution? « Un stade d’environ 20 000 places, en périphérie, ou alors casser une partie du Stadium. » La suggestion est transmise au président Olivier Sadran et à Toulouse Métropole.