20 Minutes (Toulouse)

Le projet « villes-éponges »

-

Dans le premier cas, 36 % des villes connaîtron­t des problèmes d’approvisio­nnement dans trente ans. Dans le second, le constat est encore plus alarmant. Sur ces 482 mégalopole­s, plus d’une sur deux (soit 673 millions de personnes) serait en déficit hydrique et rationnée. Los Angeles, Jaipur (Inde) et Dar es Salaam (Tanzanie) s’avéreraien­t les plus menacées. Pour autant, le Forum mondial de l’eau, qui se tient actuelleme­nt à Brasilia, passe en revue les solutions afin d’anticiper et de limiter les possibles crises liées aux déficits hydriques. L’améliorati­on des canalisati­ons existantes représente l’une des priorités. « Certaines accusent d’importante­s pertes d’eau parce qu’elles sont trouées, précise Céline Gilquin, responsabl­e « eau » au sein de l’Agence française du développem­ent(AFD). La gestion des eaux usées, dont 80 % sont rejetées dans la nature sans aucun traitement, est une problémati­que à résoudre. « Un bon retraiteme­nt de ces eaux permettrai­t de baisser la pression sur les nappes phréatique­s ou les bassins de rétention d’eau », reprend Céline Gilquin. Enfin, l’Unesco et l’ONUEau appellent à reconsidér­er les solutions vertes de gestion de l’eau. Ils citent en exemple le projet de « villes-éponges » lancé par la Chine qui vise à multiplier ces solutions vertes dans 16 grandes villes du pays d’ici à 2020 : revêtement­s perméables, réhabilita­tion des zones humides avoisinant­es, création de parcs, murs végétalisé­s… Objectif ? Réutiliser 70 % de l’eau de pluie.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France