Mohamed Salah, le Pharaon d’Egypte forge sa légende
L’ailier de Liverpool affronte la Roma, ce mardi, en demi-finale de Ligue des champions
Peu eu de joueurs vont plus vite que queMoMohamed amed Salah sur un terrain de foot. Plus lus de 34 km/h, lors d’unmatch d’un match avec la Roma en 2015-2016. Tout l’inverse de e la courbe de sa carrière, des plus linéaires néaires qui soient, de sa formation en n Egypte à sa véritable explosion à Liverpool. verpool. Mais si les Reds jouent une place lace en finale de Ligue des champions ons contre les Romains, ce mardi, c’est est bien en partie grâce à Salah : 31 buts uts en Premier League, 8 buts en C1.
Un symbole pour les jeunes
Pourtant, ourtant, l’ambition initiale de l’ailier était tait « juste » de devenir le meilleur joueur ueur égyptien de l’histoire. Mais, aujourd’hui, ujourd’hui, Salah s’est hissé au niveau eau des meilleurs du monde. Pour la première remière fois depuis GeorgeWeah George Weah en 1995, 995, l’Afrique va peut-être décrocher
un autre autreBallon Ballon d’or. On s’enflamme. « C’est peut-être un peu tôt de parler Ballon d’or, tempère Gilles Yapi Yapo, qui a côtoyé le meilleur joueur de Premier League à Bâle, en Suisse. Il commence à marcher sur les pas de Drogba et Eto’o. Le plus dur pour lui, c’est de confirmer dans les trois ou quatre ans à venir. Mais, en tant qu’Africain, je suis content de ce qu’il réalise. »
La dimension continentale est importante. D’autant que Salah a été entièrement formé dans son pays – à l’Arab Contractors – et a joué deux saisons dans le championnat égyptien. Son périple local aurait pu durer, si l’équipe qui l’a révélé n’avait pas bloqué l’option d’un transfert chez less géants Al- Ahly et Zamalek, jugés trop forts pour mériter un tel renfort. Une tratra jectoire qui peut entraîner de nou nouvelles vocations et enlever de l’esprit l’espri des ados africains l’idée que la réusréus site passe par un départ prématuré pour l’Europe. « C’est un point positif, positif approuve Yapi Yapo. La réussite de Salah prouve qu’avec lesmoyens les moyens don dont on dispose en Afrique, quelques bal ballons et des équipements médiocres, médiocres on peut former d’excellents joueurs. » Reste, enfin, la portée symbolique symbolique, et politique, d’un parcours à la Salah Salah, surtout s’il est ponctué d’un Ballon d’or. « Il y a un sentiment d’inégalité, d’inégalité parfois peut-être de racisme, vis-à-vis du foot africain qui fait que, si un Afri Africain le gagne, ça sera une fierté pour pou tout le monde », conclut l’ex-Nantais l’ex-Nantais. Salah sait ce qu’il lui reste à faire en Ligue des champions et à la Coupe du monde.