Le réseau LiO à fond sur la voie des nouveautés
Mobilités Le réseau de transport régional s’appelle maintenant LiO et propose de nouvelles lignes
LiO. C’est le nom qui s’affichera désormais sur les bus et trains régionaux. Derrière cet acronyme ne se cache pas un hommage à l’interprète de « Banana Split », mais Lignes intermodales d’Occitanie. La région vient en effet de donner un sérieux coup de lifting au réseau de transports qu’elle gère en dehors des métropoles et des agglomérations, sur un territoire vaste de treize départements. Et où il régnait une sacrée pagaille depuis la fusion entre Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées. « L’objectif est d’offrir le meilleur service possible aux usagers, coordonné entre le ferroviaire et les bus, confie Carole Delga (PS), présidente du conseil régional. Nous recherchons de la simplicité et de l’intermodalité. » Cela passe par mal de changements. Et d’abord, sur le train : la région prévoit 1,7 million de km supplémentaires, soit 72 circulations nouvelles. Parmi elles, la création de liaisons TER entre Toulouse et Perpignan dès la fin de l’année, avec un objectif de six allers-retours par jour sans changement, et une augmentation des fréquences fin 2019 sur Lunel-Sète (12 TER supplémentaires), sur Toulouse-Montauban et AgenBrive (28 TER supplémentaires), et sur l’axe Toulouse-Tarbes-Pau (20 TER supplémentaires). Côté autocars, ouvrira le 1er juillet une ligne Montpellier-Millau (8 allers-retours par jour en semaine, dont 4 directs, et 7 allers-retours le dimanche, dont 4 directs), ainsi qu’une ligne MillauSaint-Affrique. Dès septembre, les
nouveaux cars LiO circuleront entre Montauban et Castelsarrasin et Montauban, Moissac et Lamagistère. L’arrivée de LiO a également un impact sur les tarifs. A compter du 3 juillet, pour les voyageurs fréquents, l’abonnement tout public augmente, de 102,30 à 109,50 €, et pour les jeunes de moins de 26 ans, le tarif baissera progressivement jusqu’en 2020. Le train à un euro est maintenu sur les cinq lignes historiques, et sur certains TER, la région promet un million de billets à un euro par an, soit deux fois plus que l’an dernier, sur l’ensemble de la région.
Quant au transport scolaire, la région s’engage à plafonner l’abonnement à 90 € et à maintenir la gratuité dans les départements où elle était en vigueur.
« Offrir le meilleur service possible aux usagers. » Carole Delga, présidente de la région Occitanie