Alain Casanova rappelé sur le banc du TFC
Toulouse a choisi de rappeler son ancien entraîneur, de 2008 à 2015, pour suppléer Michaël Debève, pas conservé
Supporters et suiveurs du TFC vont avoir l’impression de rajeunir de trois ans. Le 16 mars 2015, Alain Casanova avait été remercié par le président Olivier Sadran, alors que les Violets étaient relégables en L1. Or, le FrancoEspagnol de 56 ans va succéder à Michaël Debève sur le banc, avec un contrat de deux saisons à la clé.
Respectueux de l’institution
Finalement, l’absence de Casanova et son expérience lensoise (de juin 2016 à août 2017) n’auront été qu’une parenthèse dans sa vie à Toulouse, où il est revenu s’installer après son départ du Pas-de-Calais. Viscéralement attaché au TFC, le Clermontois y a terminé sa carrière de gardien de but, entre 1992 et 1995. Avant de devenir tour à tour entraîneur des gardiens, entraîneur adjoint puis technicien en chef après l’éviction d’Elie Baup, en mai 2008. Alain Casanova a mené Toulouse vers l’Europe dès la première saison, avant de stabiliser l’équipe en milieu de tableau, jusqu’à cet exercice 2015-2016 très délicat, où Dominique Arribagé l’a remplacé pour assurer le maintien. Puis, Pascal Dupraz et Michaël Debève se sont succédé sur le banc d’un club en pleine crise existentielle, qui vient de sauver sa peau dans l’élite in extremis, en barrages face à l’AC Ajaccio. Après avoir sondé l’Amiénois Christophe Pelissier, un temps la piste la plus sérieuse ( lire par ailleurs), Olivier Sadran s’est donc retourné vers Alain Casanova, avec qui il n’a jamais coupé les ponts. Respectueux du président et de « l’institution Téfécé » , « Casa » colle au portrait type du collaborateur qu’ap- précie le patron des Violets. Pas sûr en revanche que les supporters partagent cet avis. Les « modifications majeures » promises mardi, dans un communiqué cosigné par Olivier Sadran et son bras droit Jean-François Soucasse, ne sautent pas encore aux yeux.