20 Minutes (Toulouse)

Transports

Les scooters en libreservi­ce débarquent à Toulouse

- Hélène Ménal

Le scooter électrique en libre-service, et sans station, pointera le bout de ses roues très bientôt. Moins de deux mois après l’arrivée des vélos sans port d’attache Indigo Weel, le conseil municipal de Toulouse a validé vendredi ce passage à la vitesse supérieure en matière de mobilité.

Il a donné son feu vert à deux opérateurs : Indigo et la start-up Cityscoot, déjà implantée à Paris, Nice ou encore Milan. Selon Jean-Michel Lattes, l’adjoint à la Mobilité, Indigo déploiera une première centaine de scooters dès le mois de juillet, ceux de Cityscoot arriveront à l’automne, dans la même proportion.

Périmètre interdit

L’élu veut que la flotte monte en puissance « progressiv­ement » de façon à pouvoir en mesurer les effets. Par ail- leurs, les scooters en « free floating » seront interdits de stationner dans un le petit périmètre de l’hypercentr­e qui est délimité par des bornes rétractabl­es (secteurs du Capitole, de la Bourse et d’Arnaud-Bernard). « Pour les scooters garés dans ce périmètre, le compteur de la location continuera à tourner », précise Jean-Michel Lattes. Dans les autres villes, Cityscoot loue ses engins légers à 0,28 € la minute. Les casques et les charlottes (pour l’hygiène) sont fournis avec le deuxroues. Une appli permet de trouver l’engin le plus proche et de le déverrouil­ler avec un code.

S’il n’y a pas de station, on ne peut pas non plus l’abandonner n’importe où : il faut le garer sur un emplacemen­t réglementa­ire et dans un périmètre précis qui n’est pas encore défini pour Toulouse.

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La start-up Cityscoot est déjà implantée à Paris, Nice, Milan et Genève.

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