Devenir un bon chef, sans être toqué
Etes-vous un leader dans l’âme ? Un vrai dirigeant ? Un manager responsable qui sait déléguer ?
Les dirigeants ne e peuvent plus se contenter d’être re des donneurs d’ordres solitaires. s. En 2016, une étude orchestrée par ar le Lab de l’organisme de financement ement des entreprises BPIFrance et Michel Torrès, professeur à l’université ersité de Montpellier, spécialiste des s PME, rendaient un verdict sans appel ppel : 45 % des patrons de PME ou d’entreprises de taille intermédiaire aire disaient se sentir isolés. Le e modèle du patron, ultra- spécialisé, cialisé, qui sait tout et ne doit t rien dire est passé de mode. e. « Il est indispensable d’écou’ écouter les retours de e ses collaborateurs, de e les accepter, d’instaurer urer un climat d’échange ge et de confiance e dans l’entreprise. e. Le super- chef est st mort ! », commente e Jean- Pierre Testa, a, manager des offres res développement personnel et dirigeants chez l’organisme organisme de formation Cegos. L’isolement est directement ectement lié au stress d’après l’étude tude de 2016.
« Si on se rend compte pte que, dans certaines situations, ns, on est en difficulté, oppressé, ssé, il faut réagir, note Jean-Christophe Walter, responsable du domaine coopération, leadership et management au centre de formation Créateurs de solutions pédagogiques (CSP).
La plupart des chefs d’entreprise qui viennent nous voir pour une formation ont connu cette période de stress, de remise en question de leurs capacités à diriger. » Aujourd Aujourd’hui hui plus de chef donc, mais desmanagers des managers et dirigeants aux qualités élargies. Des compétences qui se placent sur trois niveaux, comme l’explique le spécialiste : « Le donneur d’ordre pilote l’opérationnel, vérifie chiffres et résultats. Le leader motive et inspire ses équipes, garantit les valeurs de l’entreprise. Le coach, ou jardinier, est, lui, capable de comprendre les motivations autant que les sources de stress de ses employés et de les aiguiller dans le bon sens. » Cette caractéristique est fondamentale pour JeanChristophe Walter, très insistant sur le climat de coopération et d’échange d écha que doit instaurer tout manager manage ou patron : « C’est là que se crée la crédibilité du bas, quand les compéte compétences opérationnelles et de gestions donnent don la légitimité du haut. » « Assurer le leadership d’une entreen prise ne peut se faire que si l’on arrive a à se semanager manager soi-même. C’est la clé, explique Jean-Pierre Testa. Un dirigeant a besoin d’une caisse à outils, ou mais le principal outil, c’est lui. lui » Il apparaît indispensable de sortir sorti du pur aspect technique pour JeanJe Christophe Walter : « Le dirigeant dirige doit bien comprendre qu’au-delà qu’aude ses compétences de profespro sionnel, il doit, s’il veut dir diriger, travailler son savoir-être plutôt p que son savoir-faire. » Le dirigeant doit donc apprendre à déléguer a avec intelligence et empathie, empat et le spécialiste de rappeler l’idée du jardinier jardi « qui fait pousser ses graines en connaisconn sant les conditions conditi optimales pour leur bon développement développeme ».
« Un dirigeant doit travailler son savoir-être. » Jean-Christophe Walter, responsable chez CSP