20 Minutes (Toulouse)

Devenir un bon chef, sans être toqué

Etes-vous un leader dans l’âme ? Un vrai dirigeant ? Un manager responsabl­e qui sait déléguer ?

- Antoine C Coste Dom Dombre

Les dirigeants ne e peuvent plus se contenter d’être re des donneurs d’ordres solitaires. s. En 2016, une étude orchestrée par ar le Lab de l’organisme de financemen­t ement des entreprise­s BPIFrance et Michel Torrès, professeur à l’université ersité de Montpellie­r, spécialist­e des s PME, rendaient un verdict sans appel ppel : 45 % des patrons de PME ou d’entreprise­s de taille intermédia­ire aire disaient se sentir isolés. Le e modèle du patron, ultra- spécialisé, cialisé, qui sait tout et ne doit t rien dire est passé de mode. e. « Il est indispensa­ble d’écou’ écouter les retours de e ses collaborat­eurs, de e les accepter, d’instaurer urer un climat d’échange ge et de confiance e dans l’entreprise. e. Le super- chef est st mort ! », commente e Jean- Pierre Testa, a, manager des offres res développem­ent personnel et dirigeants chez l’organisme organisme de formation Cegos. L’isolement est directemen­t ectement lié au stress d’après l’étude tude de 2016.

« Si on se rend compte pte que, dans certaines situations, ns, on est en difficulté, oppressé, ssé, il faut réagir, note Jean-Christophe Walter, responsabl­e du domaine coopératio­n, leadership et management au centre de formation Créateurs de solutions pédagogiqu­es (CSP).

La plupart des chefs d’entreprise qui viennent nous voir pour une formation ont connu cette période de stress, de remise en question de leurs capacités à diriger. » Aujourd Aujourd’hui hui plus de chef donc, mais desmanager­s des managers et dirigeants aux qualités élargies. Des compétence­s qui se placent sur trois niveaux, comme l’explique le spécialist­e : « Le donneur d’ordre pilote l’opérationn­el, vérifie chiffres et résultats. Le leader motive et inspire ses équipes, garantit les valeurs de l’entreprise. Le coach, ou jardinier, est, lui, capable de comprendre les motivation­s autant que les sources de stress de ses employés et de les aiguiller dans le bon sens. » Cette caractéris­tique est fondamenta­le pour JeanChrist­ophe Walter, très insistant sur le climat de coopératio­n et d’échange d écha que doit instaurer tout manager manage ou patron : « C’est là que se crée la crédibilit­é du bas, quand les compéte compétence­s opérationn­elles et de gestions donnent don la légitimité du haut. » « Assurer le leadership d’une entreen prise ne peut se faire que si l’on arrive a à se semanager manager soi-même. C’est la clé, explique Jean-Pierre Testa. Un dirigeant a besoin d’une caisse à outils, ou mais le principal outil, c’est lui. lui » Il apparaît indispensa­ble de sortir sorti du pur aspect technique pour JeanJe Christophe Walter : « Le dirigeant dirige doit bien comprendre qu’au-delà qu’aude ses compétence­s de profespro sionnel, il doit, s’il veut dir diriger, travailler son savoir-être plutôt p que son savoir-faire. » Le dirigeant doit donc apprendre à déléguer a avec intelligen­ce et empathie, empat et le spécialist­e de rappeler l’idée du jardinier jardi « qui fait pousser ses graines en connaiscon­n sant les conditions conditi optimales pour leur bon développem­ent développem­e ».

« Un dirigeant doit travailler son savoir-être. » Jean-Christophe Walter, responsabl­e chez CSP

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