Mélanie Laurent offre un autre regard sur les Etats-Unis
La réalisatrice française dirige Elle Fanning et Ben Foster dans son premier film américain, « Galveston », un thriller bouleversant
Elle Fanning ne tarit pas d’éloges à propos de Mélanie Laurent, qui l’a dirigée dans Galveston, le premier film américain de la cinéaste française en forme de road movie. « Mélanie Laurent comprend mieux l’Amérique que le font certains Américains », déclare la toute jeune actrice à 20 Minutes. L’agent américain de Mélanie Laurent lui a envoyé le scénario de ce thriller bouleversant qui l’a séduite.
« Le plus dur a été de m’exprimer en anglais, mais j’ai obtenu le film que je voulais. »
Mélanie Laurent
« Le pays que je montre n’est pas celui que connaissent la plupart des Français, explique la réalisatrice de Demain. C’est le Texas de la fin des années 1980, une contrée peuplée par des laissés-pour-compte tentant de survivre. » Elle Fanning incarne ainsi une prostituée sauvée par un gangster traqué (Ben Foster, intense). Elle s’est laissé guider par Mélanie Laurent pour donner vie à son personnage d’écorchée vive qui cache un douloureux secret. « Je ne sais pas si c’est parce que Mélanie est une femme, une actrice ou les deux, mais son instinct nous permet de donner rapidement le meilleur de nous-même », insiste la comédienne âgée de 20 printemps. La traque de ce duo poignant par des bandits sadiques prend le spectateur aux tripes dès leur rencontre sur fond de règlement de comptes sanglant. Cette expérience américaine réussie incite Mélanie Laurent à vouloir la renouveler. « Le plus dur a été de m’exprimer en anglais toute la journée. Puis de parlementer avec la production, tant sur le tournage que sur le montage, se souvient-elle. Mais j’ai obtenu le film que je voulais. » Galveston donne envie de découvrir ce que la jeune femme talentueuse réserve pour la suite. « Ce sera une histoire de femmes ! » promet-elle.