20 Minutes (Toulouse)

Les fans ne seront pas déçus

- C.W.

Entre la guerre des clans et la bataille pour les droits, on en aurait (presque) oublié la musique de Johnny Hallyday. Lundi, une armée de journalist­es ont été conviés par Warner à découvrir en avant-première les onze derniers titres du Taulier. Une séance d’écoute cérémonieu­se, et une appréhensi­on palpable.

Le fantôme de Johnny. « Le jour viendra de répondre de mes actes », « J’en parlerai au diable si l’heure vient à sonner »… Les premières minutes de l’album sont quelque peu déstabilis­antes. Entendre la voix de Johnny a quelque chose de réconforta­nt, mais les paroles de « J’en parlerai au diable », le premier titre, aux sonorités blues, peuvent être glaçantes. Difficile de ne pas y entendre les derniers mots du rockeur avant sa mort.

Un tube rockabilly. On s’attendait à un dernier projet musical très rock, c’est bien le cas. « Mon pays c’est l’amour » notamment, la chanson éponyme de l’album, ne décevra pas les fans de la première heure. Si l’on n’a pas tout compris des paroles, hormis le fait que Johnny est content de son pays, ce titre rockabilly et entraînant a des chances d’être le gros tube de cet album posthume.

Amérique et chialade. Mon pays c’est l’amour, c’est un peu deux salles, deux ambiances. D’un côté, le Johnny rock, qui parle d’Amérique sur des airs de country, comme dans « L’Amérique de William » ou « Made in rock’n’roll », une adaptation de « Let the Good Times Roll ». De l’autre, le Johnny mélancoliq­ue et sombre, à l’image de la ballade « Pardonne-moi », une émouvante chanson d’amour.

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