Interpellations après le viol filmé
Une avancée importante dans l’enquête. Un mois après le viol d’une femme de 19 ans sur le parking d’une discothèque, à Balma, les gendarmes de la brigade de recherche de Toulouse-Saint-Michel ont interpellé et placé en garde à vue quatre individus, a appris 20 Minutes de sources concordantes. Les faits avaient été commis samedi 15 septembre, sur un parking de la discothèque Le Carpe Diem. Les auteurs avaient filmé le viol avec un téléphone portable. Les images, insoutenables, avaient ensuite été diffusées sur les réseaux sociaux. Des internautes, choqués, avaient fait un signalement sur la plateforme Pharos. Le parquet de Toulouse avait immédiatement ouvert une information judiciaire pour « viol en réunion » et « enregistrement et diffusion de vidéos d’actes sexuels non consentis » et identifiée la victime. Originaire d’Albi dans le Tarn, elle avait été entendue par les gendarmes de la section de recherche de Toulouse. Les investigations des gendarmes de la brigade de recherche, appuyée par ceux de la section de recherche de Toulouse, se poursuivent. Trois autres hommes apparaissant sur la vidéo sont toujours activement recherchés. Six interpellations à ArnaudBernard. Mardi, les policiers de la Sûreté départementale, ceux de la PAF et les membres de la police municipale ont mené une action conjointe contre le trafic de stupéfiants et de cigarettes à Arnaud-Bernard. Six personnes ont été interpellées.
Les images avaient été diffusées sur les réseaux sociaux.
Perquisitions après les attentats de mars. Mardi, six membres de l’entourage de Radouane Lakdim ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur les attentats commis Trèbes et Carcassonne. Si les interpellations ont eu lieu dans l’Aude, les Bouches-du-Rhône et l’Hérault, des perquisitions et des auditions ont été effectuées à Toulouse.
Le Conseil constitutionnel saisi dans l’affaire Fraisse. Mardi, la famille de Rémi Fraisse a obtenu la saisine du Conseil constitutionnel si un gendarme qui commet une infraction lors d’une mission de maintien de l’ordre comme à Sivens relève de la justice militaire ou ordinaire.