Minotaure et autres engins sont à la Halle de la machine
Le bestiaire mécanique de la Machine se dévoile à Montaudran
Le Gardien du Temple prend ses quartiers dans son antre, à Montaudran. Après avoir enchanté près de 900 000 personnes dans les rues de Toulouse la semaine passée, le Minotaure sera l’une des attractions de la Halle de la Machine, inaugurée à partir de ce vendredi et jusqu’à dimanche.
Un bestiaire mécanique vivant. En plus du Minotaure, on trouvera au sein de la Halle l’Araignée géante, le manège carré Sénart ou encore la Machine à communiquer avec les plantes. « Ici c’est une écurie, un chep- tel de 200 machines que l’on entretient et que l’on customise. Ce n’est pas un lieu d’exposition car elles sont vivantes, c’est un spectacle », résume François Delarozière, le directeur artistique de la compagnie. Seules 60 à 80 machines devraient être visibles, certaines étant appelées sur des spectacles un peu partout dans le monde.
A dos de Minotaure. Comme la Halle n’est pas un musée, les visiteurs pourront toucher les machines et même y monter. Chaque jour d’ouverture, le Minotaure pourra embarquer dans son temple 50 curieux pour un voyage de trente minutes à 14 m de hauteur sur la piste des Géants. Pour cette expérience, il faudra débourser de 4,5 € à 9 € ( sauf ce vendredi, c’est gratuit). Le reste de l’année, les visiteurs peuvent coupler avec le billet d’entrée de la Halle (de 8 € à 16 €). Des expériences dans tous les sens. A l’occasion de ces trois jours d’inauguration, les visiteurs pour-
ront découvrir (gratuitement) la Kermesse, un spectacle à la fois pyrotechnique et culinaire, ainsi que les Aubades symphoniques, une oeuvre musicale créée grâce à la Cocotte à flûte, au piano culbuté et à la Groovagaz. A l’année, les visiteurs pourront poursuivre leur visite dans le Minotaure café où des objets rappelleront qu’ici tout est mécanique.
Les coulisses des mécaniques. Pour en apprendre plus, vous pourrez poser des questions aux machinistes. Des ateliers seront aussi organisés au cours de l’année afin de connaître par exemple le processus de création d’une machine, celle du Minotaure notamment, ou encore comment on réalise des effets spéciaux sur la voie publique.
« C’est une écurie vivante de 200 machines. » François Delarozière, directeur artistique