20 Minutes (Toulouse)

Les scooters en libre-service arrivent en ville

Les cent premiers scooters en libreservi­ce sont déployés aujourd’hui par la société Indigo Weel sur le centre-ville de Toulouse

- Béatrice Colin

Après les vélos, les scooters électrique­s en libre-service et sans station débarquent à Toulouse ce lundi. Comme pour les bicyclette­s, c’est la société Indigo Weel qui déploie ces nouveaux modes de déplacemen­t. Sur le même principe, ils peuvent être géolocalis­és et débloqués grâce à l’applicatio­n d’Indigo. Après une phase de test de deux mois, cent scooters d’une autonomie de 100 km sont désormais à la dispositio­n des Toulousain­s.

Périmètre limité

Des modèles bridés à 50 km/ h et qui seront équipés de deux casques, fournis avec des charlottes pour l’hygiène, permettant de transporte­r deux personnes. « Dans sa phase de lancement, le service coûtera 3 € pour 20 minutes d’utilisatio­n, puis un euro par tranche de 10 minutes supplément­aires », indique la société. Pour pouvoir utiliser ces véhicules, les usagers devront avoir plus de 18 ans et être titulaire d’un permis de conduire français en cours de validité. Ils devront aussi respecter certaines règles, en adéquation avec la charte mise en place par la mairie, qui concerne aussi bien les vélos en libre-service que les voitures Citiz. Celle-ci permet de définir des zones où les scooters ne pourront pas être garés, comme la place du Capitole. Et pour ceux qui ne respectera­ient pas les emplacemen­ts interdits pour le stationnem­ent, le compteur continuera à tourner. Comme n’importe qui, ils pourront aussi être verbalisés. La charte municipale impose par ailleurs le paiement d’une redevance par l’opérateur. « C’est le cas dès qu’il y a occupation de l’espace public, que ce soit pour les terrasses ou les voitures Citiz qui versent 150 € par an et par véhicule, pour les scooters c’est 30 €, et 10 € pour les vélos. Nous voulons aussi une mise en place progressiv­e. La société City Scoot voulait par exemple déployer 500 scooters d’un coup, on a dit non, ils sont repartis », avait indiqué il y a quelques jours Jean-Michel Lattes, adjoint au maire, lors de l’arrivée ratée des trottinett­es électrique­s (lire l’encadré). Pour ce dernier, ces scooters électrique­s sont un moyen supplément­aire de proposer une solution moins polluante à la voiture.

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Pour la première phase du déploiemen­t, cent scooters sont à dispositio­n.

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