Le périphérique sera doté d’une troisième voie dans trois ans
Les travaux d’élargissement du périphérique entre Rangueil et Lespinet débuteront en janvier pour trois ans
Les automobilistes toulousains redoutent de passer par là le matin. Chaque jour, plus de 110 000 voitures empruntent le périphérique entre Rangueil et Lespinet, souvent parechocs contre pare-chocs. Après des années d’attente, cette portion encore à 2x2 voies va être élargie. Des travaux à 48,5 millions d’euros qui débutent en janvier pour trois ans.
Sortie Pont des Demoiselles fermée. La semaine de la rentrée des classes, début 2019, les automobilistes entreront dans le vif du sujet. Dès le 9 janvier, la sortie Pont des Demoiselles (n° 21), sur le périphérique extérieur, va être fermée pour une durée de six mois. Les automobilistes étant invités à emprunter la sortie Rangueil pour rejoindre le centreville. L’objectif est de la fusionner avec la sortie suivante du complexe scientifique de Rangueil. Une fois en service, la même voie permettra de desservir les deux bretelles. Début 2019, la création d’un mur de soutènement est aussi programmée.
Limitation à 70 km/h. Durant toute la période des travaux, le périphérique restera à 2x2 voies pour ne pas trop pénaliser la circulation. « Vu le trafic sur cette portion, ça s’est imposé. La vitesse sera abaissée à 70 km/h pour réduire les risques d’accident », explique Hubert Ferrey-Wilczek, le patron de la direction des routes du Sud-Ouest.
Trois voies, un peu moins larges. Pour loger une troisième voie sur cette portion du périphérique, les services techniques ont décidé de grappiller sur le terre-plein central. Ils ont aussi pris la décision de ga- gner de la place en réduisant leur largeur. Au lieu de mesurer 3,5 m, elles seront plus étroites, l’une sera large de 3,05 m et les deux autres seront légèrement plus grandes.
Murs antibruit cachés par des arbres. Pour réduire les nuisances sonores, des murs antibruit ont déjà été élevés sur une partie du futur chantier. Trois autres seront construits d’ici 2020. « Une double barrière végétale va aussi voir le jour d’ici trois ans devant ces murs antibruit, elles masqueront les tags qui s’y sont développés », indique JeanLuc Moudenc, le président de Toulouse Métropole.