20 Minutes (Toulouse)

Sébastien Loeb veut tenir la route

Le pilote français dispute son troisième Dakar, ce lundi. Une édition qu’il aborde différemme­nt, au sein d’une structure privée

- Nicolas Camus

On le croyait définitive­ment revenu sur le terrain de tous ses succès, en rallye WRC. Mais Sébastien Loeb n’est pas un homme à lâcher prise avant d’avoir triomphé. Malgré l’arrêt du programme rallye-raid de Peugeot en 2018, le pilote alsacien a décidé de se présenter au départ de la 41e édition du Dakar, ce lundi au Pérou.

« Une approche plus cool »

« Quand j’ai fini l’an dernier, ou plutôt quand je n’ai pas fini l’an dernier, l’envie n’était pas forcément là, je pensais à autre chose, admet Loeb. Et puis, le temps a passé et on ne retient que les bons souvenirs. Un jour, on se dit : “Tiens, pourquoi ne pas y retourner ?” » Et voilà comment il se retrouve à Lima, avec son copilote de toujours Daniel Elena, tous les deux prêts à en découdre. Sans trop savoir, non plus, dans quelle galère ils se sont mis. Finie la caravane de luxe de la marque au Lion, donc, avec son stock illimité de pièces mécaniques, ses ingénieurs… Loeb revient au volant d’une Peugeot 3008 (version 2017), certes, mais en tant que pilote indépendan­t pour le Team PH Sport. Une petite structure où il va falloir se débrouille­r avec une assistance réduite. « Le faire en privé, c’était aussi une autre approche, différente, plus cool, plus détendue », indique Loeb. Tout ça n’empêche pas l’ambition, même si Sainz, Peterhanse­l ou AlAttiyah débarquent plus armés. Et que le parcours 100 % sable de cette année n’est pas pour l’avantager. Une victoire de l’Alsacien serait considérée comme un véritable exploit. Aucun indépendan­t ne s’est imposé depuis Schlesser, en 2000.

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Lors de la précédente édition, Sébastien Loeb avait dû abandonner.

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