20 Minutes (Toulouse)

Les barquettes vont passer du plastique à la cellulose

Santé Toulouse s’engage à devenir une ville « sans perturbate­urs endocrinie­ns » et ça commence à l’école

- Hélène Ménal et Nicolas Heeb

Les barquettes en plastique à la cantine vivent leurs derniers instants. D’ici à la « fin du mois d’avril », les pitchouns verront leurs plats acheminés depuis la cuisine centrale dans des récipients en cellulose, une matière végétale recyclable. Les fameuses barquettes en plastique, souvent chauffées, sont soupçonnée­s de libérer des perturbate­urs endocrinie­ns.

Vérifier les produits d’entretien

Leur suppressio­n tombe plutôt bien, puisque la mairie vient de s’engager à faire la guerre au bisphénol A, paraben, phtalate, pesticides et autres composés auxquels une exposition accumulée finit par dérégler le système hormonal, notamment des plus Les récipients en cellulose vont remplacer le plastique d’ici fin avril.

petits. La charte « Villes et territoire­s sans perturbate­urs endocrinie­ns » a été signée vendredi avec le Réseau environnem­ent santé (RES). Laurent Lesgourgue­s, conseiller municipal chargé de la promotion et de la prévention de la Santé, ne veut pourtant pas focaliser sur les barquettes : « Je rappelle que nous pratiquons le zéro phyto dans les espaces verts. Le service des Sports s’est aussi emparé du sujet et a changé sa façon de débarrasse­r les terrains des herbes folles. » De même, alors qu’il est toujours légal de répandre du glyphosate dans deux cimetières de l’agglomérat­ion (Rapas et Cornebarri­eu), les agents vont malgré tout changer leurs pratiques.

Pour éradiquer les perturbate­urs endocrinie­ns, l’élu est conscient que la tâche est énorme. « Elle nécessite une vraie dynamique transversa­le », souligne-t-il. Son idée est de désigner un référent par service et, dans un premier temps, « d’établir un état des lieux pour la fin de l’année ». « Nous allons par exemple vérifier les produits d’entretien utilisés dans les écoles et les remplacer s’ils ne conviennen­t pas », assure Laurent Lesgourgue­s. « Gilets jaunes » à la barre. Demain, la chambre de l’instructio­n de la cour d’appel va dire si les huit « gilets jaunes » appréhendé­s le 22 février pour « associatio­n de malfaiteur­s » doivent être mis en détention. Ces citoyens lambdas sont pour l’heure sous contrôle judiciaire.

Un acte 17 « classique ». Plusieurs milliers de « gilets jaunes » ont manifesté samedi. Il y a eu six blessés légers côté forces de l’ordre et neuf interpella­tions.

Condamné pour attoucheme­nts. Un quadragéna­ire a été condamné vendredi à 18 mois de prison, dont six ferme, pour s’être livré à des attoucheme­nts sur trois fillettes qui se baignaient à l’Espace nautique de Colomiers.

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