Les barquettes vont passer du plastique à la cellulose
Santé Toulouse s’engage à devenir une ville « sans perturbateurs endocriniens » et ça commence à l’école
Les barquettes en plastique à la cantine vivent leurs derniers instants. D’ici à la « fin du mois d’avril », les pitchouns verront leurs plats acheminés depuis la cuisine centrale dans des récipients en cellulose, une matière végétale recyclable. Les fameuses barquettes en plastique, souvent chauffées, sont soupçonnées de libérer des perturbateurs endocriniens.
Vérifier les produits d’entretien
Leur suppression tombe plutôt bien, puisque la mairie vient de s’engager à faire la guerre au bisphénol A, paraben, phtalate, pesticides et autres composés auxquels une exposition accumulée finit par dérégler le système hormonal, notamment des plus Les récipients en cellulose vont remplacer le plastique d’ici fin avril.
petits. La charte « Villes et territoires sans perturbateurs endocriniens » a été signée vendredi avec le Réseau environnement santé (RES). Laurent Lesgourgues, conseiller municipal chargé de la promotion et de la prévention de la Santé, ne veut pourtant pas focaliser sur les barquettes : « Je rappelle que nous pratiquons le zéro phyto dans les espaces verts. Le service des Sports s’est aussi emparé du sujet et a changé sa façon de débarrasser les terrains des herbes folles. » De même, alors qu’il est toujours légal de répandre du glyphosate dans deux cimetières de l’agglomération (Rapas et Cornebarrieu), les agents vont malgré tout changer leurs pratiques.
Pour éradiquer les perturbateurs endocriniens, l’élu est conscient que la tâche est énorme. « Elle nécessite une vraie dynamique transversale », souligne-t-il. Son idée est de désigner un référent par service et, dans un premier temps, « d’établir un état des lieux pour la fin de l’année ». « Nous allons par exemple vérifier les produits d’entretien utilisés dans les écoles et les remplacer s’ils ne conviennent pas », assure Laurent Lesgourgues. « Gilets jaunes » à la barre. Demain, la chambre de l’instruction de la cour d’appel va dire si les huit « gilets jaunes » appréhendés le 22 février pour « association de malfaiteurs » doivent être mis en détention. Ces citoyens lambdas sont pour l’heure sous contrôle judiciaire.
Un acte 17 « classique ». Plusieurs milliers de « gilets jaunes » ont manifesté samedi. Il y a eu six blessés légers côté forces de l’ordre et neuf interpellations.
Condamné pour attouchements. Un quadragénaire a été condamné vendredi à 18 mois de prison, dont six ferme, pour s’être livré à des attouchements sur trois fillettes qui se baignaient à l’Espace nautique de Colomiers.