«20 Minutes» a surfé dans l’univers de Tom Frager
Le chanteur-surfeur a convié «20 Minutes» dans les Landes pour la sortie de son nouvel album, «Au large des villes»
Ne faites pas semblant de ne pas voir qui c’est. En 2009, Tom Frager et sa guitare ont cassé la baraque avec «Lady Melody» Depuis? On l’avait un peu perdu de vue. Mais, avec sa chevelure blonde et sa guitare, il revient. « Il sort [vendredi 28 juin] son nouvel album, Au large des villes, m’annonce son attachée de presse, fin mai. On organise une grosse release party chez lui dans les Landes, ça te dit?» J’avoue, ma première pensée a été «Tom qui?» «C’est un très bon surfeur aussi, enchaîne mon interlocutrice. Ça te dirait de surfer avec lui à cette occasion ? » Etant monomaniaque, partir surfer avec Tom Frager (lire l’encadré) est vite devenu ma nouvelle obsession.
J’ai toutefois dû faire face à un obstacle : quelques préjugés sur mon hôte. Dans mon esprit, Tom Frager n’était qu’un tube de l’été. Mais je ne suis pas la seule. «“Lady Melody” était une chanson parmi d’autres, sans aucune attente commerciale, m’explique-t-il avec patience. J’avais le sentiment de faire une petite berceuse reggae, qui viendrait contraster avec d’autres choses plus folk et rock de ma musique.» Depuis dix ans, Tom Frager a enchaîné les concerts, les albums et les chansons (une soixantaine au total). Malgré cette image de chanteur de plage, l’artiste n’a pas (ou peu) de rancoeur : « Je trouve ça assez logique que pour les gens je sois un tube d’été reggae, puisque l’accent a été mis là-dessus. Ce qui manque à ma présentation pour le grand public, c’est de dire que je ne suis pas que “Lady Melody”. » Cette berceuse l’accompagne encore et a même clôturé sa release party (un concert, en réalité). « Ça reste de la chanson française, mais je vais aussi chercher dans les musiques du monde, reggae, blues, soul, rock, explique-t-il. C’est un album métissé. » Au large des villes parle de voyages, d’amour, de paternité, de fraternité, mais aussi d’écologie. «Je ne fais pas de la musique pour plaire aux médias, mais parce que j’aime ça, raconte-t-il. J’ai des messages à faire passer. »
«Ce qui manque à ma présentation, c’est de dire que je ne suis pas que “Lady Melody”. »