Guy Novès
«Je suis derrière le XV de France, pas derrière l’équipe fédérale», assure l’ancien sélectionneur
Qui dit Journées du patrimoine dit souvent visites de cryptes du XIIE siècle ou de garçonnières du Second Empire. Rien de tout ça, ce week-end, aux Halles de la Cartoucherie. Guy Novès interviendra samedi devant l’écran géant diffusant le match, face aux Pumas, qui marquera dès 9 h 15 l’entrée des Bleus dans la Coupe du monde de rugby au Japon. « Je ne suis pas un prestidigitateur, j’essaierai de dire ce que je ressens, de donner une vision, avec beaucoup d’humilité », indique l’ancien sélectionneur, qui officiera dans les mêmes conditions autour de l’affriolant Nouvelle-zélande – Afrique du Sud (samedi à 11 h 45). Après le précédent Mondial, voici quatre ans, Guy Novès avait succédé à Philippe Saint-andré à la tête des Bleus, avec pour mission de les guider jusqu’au Japon. Le vent allait tourner avec l’élection de Bernard Laporte à la tête de la Fédération française, en décembre 2016.
Une équipe qu’il connaît
Ce dernier licenciera Novès, qui prendra sa revanche devant les prud’hommes en avril 2019. « C’est particulier, admet l’homme aux douze Boucliers de Brennus (dont deux comme joueur) et aux quatre Coupes d’europe. Cette Coupe du monde devait correspondre à la fin de ma carrière professionnelle. Je la vivrai différemment. »
« Je suis derrière le XV de France, pas derrière l’équipe fédérale, précise l’ancien patron des Bleus. 99 % des joueurs, c’est l’équipe que nous avions sélectionnée, avec Yannick Bru et Jean-frédéric Dubois [ses adjoints]. A part Alldritt, ou encore Ramos… » Selon Guy Novès, il n’y a pas de raison de se faire une montagne de l’argentine, 11e au classement mondial (la France est 8e).