L’OM tressaille mais se qualifie face à Trélissac
Grâce à Pelé, L’OM s’est qualifié pour les 16es de finale de la Coupe de France
«Je ne sais pas si on sera à l’heure à l’aéroport ! » Petit coup de pression, dimanche soir, au sein du staff de L’OM. Les Marseillais, deuxièmes de Ligue 1, n’avaient pas planifié une séance de tirs au but face à Trélissac, qui tentent de se maintenir en National 2 (quatrième division). Mais « l’albatros » décolle parfois en retard. A la 21e seconde de ce 32e de Coupe de France, Yohann Pelé s’attendait à tout, sauf à une passe en retrait de Bouna Sarr
«On s’était dit qu’il ne fallait surtout pas jouer vers l’arrière car le terrain était compliqué et c’est exactement ce qu’on fait sur la première action », peste le gardien. Le remplaçant de Steve Mandanda, laissé au repos à
Marseille, reconnaît ses torts : «La trajectoire de la balle, avec des rebonds, est un peu bizarre. Mais j’aurais dû faire autre chose.» Contré par les fesses d’aboulaye Diaby, son dégagement a fini dans ses filets.
Dans les cent vingt minutes qui ont suivi, seuls deux autres ballons ont atterri au même endroit, malgré une séance de tirs au but. «Yo nous a sauvés, lance Valère Germain. Il a été décisif dans cet exercice, comme face à Metz.» Pelé a été impressionnant dans l’exercice dimanche, avec deux tentatives arrêtées. Son secret ? Une chorégraphie, proche de la Macarena, exécutée par Ricardo Carvalho, adjoint d’andré Villas-boas.
L’ancien défenseur se plaçait dos à Pelé et tendait le bras soit à droite, soit à gauche, en fonction des habitudes des tireurs de Trélissac. «On avait eu un peu d’informations sur leurs penaltys et on en avait fait une liste», explique Villas-boas.
Mais Pelé n’avait pas d’antisèche sur sa gourde. D’où les grands gestes de Carvalho, plutôt efficaces : « Je ne voyais pas le numéro du tireur, mais on a réussi à bien communiquer», sourit Pelé. Son boulot était donc prémâché? «Je n’avais qu’à plonger du côté indiqué», glisse le modeste gardien. «L’influence de Yo est décisive», assure au contraire l’entraîneur André Villasboas, qui estime que Pelé a parfaitement lu «la position des joueurs et leur façon de frapper le ballon». Sans son «Albatros», L’OM aurait effectivement été victime d’un humiliant crash dès son entrée en lice en Coupe de France.
«On avait eu un peu d’informations sur leurs penaltys et on en avait fait une liste.» André Villas-boas