20 Minutes (Toulouse)

La première microforêt va voir le jour

- B.C.

Des poiriers et pommiers sauvages, ainsi que des hêtres champêtres ou des sureaux noirs. Pas moins de 24 essences seront présentes au sein de la première microforêt urbaine de Toulouse, qui verra le jour le 2 mars dans le quartier de Rangueil. Pour créer cet îlot de fraîcheur en plein coeur de ville, pas besoin d’avoir des centaines d’hectares.

Un terrain municipal de 400 m2 a d’ores et déjà identifié et pourra accueillir 1 200 arbres d’essences indigènes, présentes dans la région bien avant l’arrivée de l’homme. Ils seront plantés par des citoyens, mais aussi des collégiens de sixième, histoire de sensibilis­er les plus jeunes. Alors que le réchauffem­ent climatique est sur toutes les lèvres, ce projet a été lancé par des citoyens et s’est inspiré de la méthode Miyawaki, du nom d’un botaniste japonais, qui permet de planter 300 arbres sur l’équivalent de six places de parking. « Nous avions commencé par des premières actions de végétalisa­tion de la ville lors des 48 h de l’agricultur­e urbaine. Nous avons ensuite identifié le sujet des microforêt­s et nous avons répondu cet été à un appel à projets de la métropole », explique Grégory Guedon pour le collectif Microforêt­s, de Toulouse en Transition. Après des mois d’attente, leur projet vient d’être lauréat, levant les derniers freins à la réalisatio­n de cette première microforêt toulousain­e. Le collectif est désormais en lice pour l’appel à projets du budget participat­if de la région Occitanie.

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