20 Minutes (Toulouse)

La start-up qui a plus d’un appart pour les sacs

Une société propose aux voyageurs de déposer leurs bagages chez un habitant afin de visiter la ville plus légers

- Julie Rimbert

Finie la consigne à bagages à la gare ! La start-up toulousain­e Pose ton sac surfe sur l’économie participat­ive en innovant avec des consignes à bagages chez l’habitant, dans la ville que l’on visite. Pour quelques heures ou quelques jours, les touristes peuvent ainsi faire garder leurs valises chez un particulie­r pour quelques euros.

« Echanger avec l’habitant »

Près de 600 personnes sont déjà inscrites sur la plateforme, qui compte près de 350 hôtes et 200 voyageurs. «Comme les deux autres fondateurs de la start-up, j’ai beaucoup voyagé et j’accueille beaucoup de voyageurs chez moi par le biais de sites de couchsurfi­ng qui permettent d’héberger un touriste sur son canapé, raconte Nicolas Canavéra, le président de Pose ton sac. L’idée, c’est d’échanger avec l’habitant qui va garder nos bagages, de partager des bons plans sur la ville à visiter. »

Sur la plateforme, accessible depuis un an dans la Ville rose et à Paris, voyageurs et hôtes s’inscrivent gratuiteme­nt grâce à une applicatio­n installée sur leur smartphone ou par Internet. Pose ton sac assure la fiabilité de l’hôte afin que les bagages soient en sécurité. Moins cher qu’une traditionn­elle consigne à bagages, le dépôt coûte entre 6 et 15 €, selon le prix fixé par l’hôte, souvent lié à la position géographiq­ue de son logement. Celui-ci reste fixe et ne varie pas en fonction du nombre de valises gardées. L’hôte touche 50 % de la somme, le reste revient à la start-up.

« Nous sommes sollicités par des personnes qui doivent quitter leur logement Airbnb, mais qui veulent finir de visiter la ville légers avant de reprendre leur train ou leur avion, détaille Nicolas Canavéra. Nous voyons aussi beaucoup de cyclotouri­stes et de couples sans enfant. Parmi les hôtes, ce sont souvent des retraités qui veulent arrondir leurs fins de mois et avoir des échanges humains. »

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La plateforme est ouverte à Toulouse et à Paris.

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