20 Minutes (Toulouse)

Les parents en première ligne

Football, danse, poney, théâtre... Avec l’épidémie du Covid-19, de nombreux parents hésitent encore à inscrire leurs enfants.

- Romarik Le Dourneuf

Ce week-end sera un moment fort pour les forums d’associatio­n avec les inscriptio­ns aux activités extrascola­ires. Basket-ball, danse, théâtre… L’heure du choix est arrivée. Mais l’ombre du Covid-19 plane, et les parents se demandent s’ils do ivent ou non inscrire leurs enfants. Répondant à l’appel à témoins de 20 Minutes, ils s’expliquent.

« A part l’école, ils n’ont presque rien à faire pour s’évader, puisque tous les événements sont annulés. » Elodie n’a pas hésité au moment d’inscrire son fils de 6 ans au théâtre et au poney club. Beaucoup de nos lecteurs ont fait ce choix en dépit du coronaviru­s. Nathalie aussi a prévu de laisser ses fils aller au sport et au cours de musique : «La santé est une démarche globale. Pour leur bon développem­ent corporel et mental, il faut bouger et continuer ses activités favorites.» Carmeline, elle, insiste sur «le lien social ».

Autre argument cité par les parents : les enfants vont déjà à l’école. Renaud résume : « A partir du moment où ils y vont, les risques sont pris. » Les mesures barrières reviennent régulièrem­ent dans les témoignage­s, et les parents rappellent que de nombreuses activités ne se déroulent pas dans des milieux à risques. Exemple avec Emma, qui argue que l’activité poney de son fils se déroule en plein air.

Il y a toutefois des inquiétude­s. Sandra ne cache pas sa peur après que son fils de 9 ans lui a expliqué qu’il était « impossible pour lui et ses camarades de garder leurs distances dans le jeu ». Certains, comme Maëlle, sont prudents : «Je vais les inscrire, mais je ne sais pas si je vais les envoyer. »

«C’est trop dangereux»

Le doute est d’autant plus grand lorsque les activités se déroulent dans des lieux clos ou qu’elles impliquent des contacts. Les sports de combat sont souvent cités. Maggie, dont le fils pratique le judo, se retourne les méninges : «Je me pose beaucoup de questions, et je ne vois pas comment les enfants pourraient se protéger.»

Enfin, pour certains, la question est déjà tranchée : pas d’activité cette année. Elodie a ainsi expliqué à son fils qu’il ne pourrait pas reprendre la gymnastiqu­e : « C’est trop dangereux. L’école est obligatoir­e, mais, pour le reste, c’est mon choix. »

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Au contraire des sports s’exerçant en milieux clos, les activités de plein air, comme l’équitation, rassurent.

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