«On s’est levés tôt pour les soignants»
L’animateur Manu Levy continue de réveiller près de trois millions de personnes «dans le 6/10»
Il semblerait que le chiffre 10 porte bonheur à Manu Levy. Cette année, l’animateur de NRJ démarre sa dixième saison à la tête de la matinale la plus écoutée des stations musicales. Pour fêter ça, la radio a décidé de lui octroyer une demi-heure d’antenne supplémentaire chaque jour. Adieu «Manu dans le 6/9 », et bienvenue à « Manu dans le 6/10»! L’homme qui réveille près de trois millions de personnes chaque matin a un défi supplémentaire : encourager et motiver les Français avant de partir travailler dans des conditions exceptionnelles liées à la crise sanitaire.
Une demi-heure supplémentaire, ce n’est pas trop de changements ?
On est plutôt contents de cette demi-heure. C’est cool, ça nous permet de faire des choses qu’on n’avait pas le temps de faire. L’idée de la demi-heure supplémentaire est venue du confinement, on avait ajouté une heure parce que les gens étaient en télétravail et se levaient plus tard. On faisait donc 6 h-10 h 30. Aujourd’hui encore, il y a beaucoup de gens en télétravail, donc on s’est dit qu’on allait les accompagner jusqu’à 10 h. Au départ, on voulait décaler, on voulait faire 7 h-10 h 30, mais on a reçu plein de messages de la part des soignants qui disaient que ce n’était pas chouette pour eux. Pour ces gens, on a continué à se lever tôt.
Dix ans après votre première matinale, est-il aujourd’hui plus facile de se réveiller aussi tôt ?
Mon réveil sonne à 4h30 et je suis au regret d’annoncer que non, on ne s’habitue jamais à se lever aussi tôt. Fondamentalement, après avoir fait des recherches sur Internet, l’homme n’est pas fait pour se lever à 4h30!
L’équipe est presque la même, on retrouve Isabelle et Glandu. Va-t-il y avoir des nouveautés dans l’année ?
Ce sont des petites choses qui changent, on prend plus de gens au téléphone. On a eu pas mal de nouveautés en fin de saison dernière qu’on a gardées cette année. On termine l’émission avec « les questions puputes» [des dilemmes posés à l’équipe]. C’est le truc qui nous fait bien rire. Les nouveautés, il y en a tout le temps. A la rentrée, on fait une idée en plus, mais il y en aura une autre dans un mois, etc. On va aussi essayer de créer des événements où on se dit qu’il se passe un truc à la radio.
La fin des vacances, la rentrée scolaire… Les thèmes sont les mêmes chaque année. Est-ce qu’on ne commence pas à se lasser au bout d’une décennie ?
On ne se lasse pas, parce qu’on raconte beaucoup de choses, les auditeurs aussi, et on essaie de ne pas faire les mêmes sujets. Oui, on parle de vacances, c’est classique, mais c’est un peu comme tout le monde. Chaque année, tout le monde rentre et raconte ses vacances à la machine à café. On essaie de choper les moments marquants et insolites qui se sont passés, sinon ce n’est pas très drôle.