Le plastique se prend une veste
Lola Moy et Romain Durand, deux trentenaires nantais, ont récemment lancé Ankore, une ligne de vêtements pas comme les autres. Leurs créations seront conçues avec des déchets plastique collectés dans l’atlantique et en Méditerranée. Leur objectif ? Réduire le plastique des océans et démocratiser la mode responsable. Les préventes qui s’achèvent début novembre témoignent d’ores et déjà d’un beau succès et les deux trentenaires vont bientôt lancer leur production. « La pollution des océans, c’est une catastrophe qui s’observe au quotidien. Ça a été un déclic », explique Romain, amateur de surf et cocréateur de la marque. Le design et le patronage sont réalisés par Lola et Romain depuis Nantes. La matière première, elle, est récupérée par Seaqual en Espagne, tandis que le prototypage, lui, est réalisé au Portugal. La marque souhaite pour l’instant être uniquement présente sur Internet. A Nantes, Clara Le Nagard
2 La nouvelle carte du Haut-rhin
Mardi matin, les automobilistes qui circulaient dans le sud du Hautrhin (Alsace) avaient plutôt intérêt à bien connaître le secteur. Les panneaux d’entrée d’au moins six villages avaient été intervertis, comme l’a rapporté le journal L’alsace. A Oltingue, vous étiez à Winkel. Et à Winkel, vous étiez à Liebsdorf. Qui sont les auteurs des faits? Pour l’instant, la question est sans réponse. Mais le responsable de l’unité routière du conseil départemental ne semble pas goûter la plaisanterie : il a annoncé son intention de porter plainte.
3 Le gnocchi fait peau neuve
Le Salon international de l’alimentation (SIAL), qui n’a pas pu se tenir cette année à Villepinte (Seine-saintdenis) pour cause d’épidémie, a néanmoins remis ses trophées. La médaille d’or de l’innovation est revenue à un… gnocchi surgelé. Son mérite ? Sa composition faite de 70 % de légume, ainsi qu’une liste très réduite d’ingrédients dans l’air du temps comme la spiruline, le pois et le thé vert.
4 Les élections, c’est mauvais pour la santé ?
Les enjeux de l’élection présidentielle américaine sont grands, mais, outre le destin du pays, la santé des électeurs entre dans l’équation. Selon une étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences, les hospitalisations pour maladie cardiovasculaire ont doublé dans les deux jours suivant l’élection de 2016. « Le stress lié aux résultats des élections peut nuire à la santé », résume l’un des coauteurs.
5 Dis donc, tu viens plus aux soirées?
Le club échangiste La Villa des anges, près de Béthune (Pas-de-calais), a écopé d’une fermeture administrative de quinze jours pour avoir enfreint à plusieurs reprises les règles sanitaires liées à la crise du coronavirus. Même s’il est interdit de danser depuis un arrêté du 2 octobre, on imagine aisément pourquoi la distanciation physique entre les clients y est plus difficile à appliquer qu’ailleurs.
6 Une petite entreprise qui ne connaît pas la crise
Tous les restaurants ne sont pas égaux face au Covid-19. La Bank Tavern de Bristol (Royaume-uni), elle, ne connaît pas la crise. Le restaurant affiche complet chaque dimanche jusqu’à 2023… Son secret? Son rôti de boeuf, qui lui a valu le prix du meilleur rôti aux Observer Food Monthly Awards en 2019.
7 Déjà prêt pour Halloween
Thierry Granson, éleveur de bovins qui cultive pour le loisir des cucurbitacées depuis une dizaine d’années, a battu un record, comme l’a rapporté France Bleu. Il a fait pousser une citrouille de 443 kg. Ce spécimen d’« atlantic giant », une semence canadienne, participera au concours de la plus belle citrouille de Chabrignac (Corrèze), dimanche. Et devrait fournir toute la région en pumpkin pies.
8 Souriez, vous êtes démasqué
Au Japon, la start-up Donut Robotics a créé un masque qui aide les utilisateurs à respecter la distanciation physique. Mais ses inventeurs lui ont aussi imaginé une autre utilisation. Il pourrait permettre de surveiller ceux qui les portent, comme, chez eux, les travailleurs migrants de Singapour.
9 Nos internautes ont du talent 10 Le RSA «dépasse désormais» le smic? C’est faux
« C’est officiel, le RSA dépasse désormais le smic, à quoi bon travailler ! », est-il avancé dans un message sur Facebook publié le 18 octobre. Cette idée reçue, maintes fois démentie, est presque aussi ancienne que la création du RMI, en 1988, et de son successeur, le RSA, en 2009. Les bénéficiaires de ces minima sociaux seraient, dans certains cas, mieux lotis que les travailleurs gagnant le smic. Aucune source, aucun chiffre n’étaie cette affirmation, alors qu’emmanuel Macron a annoncé le versement d’une aide ponctuelle de 150 € pour chaque bénéficiaire du RSA. Mais quelle que soit la configuration du ménage, le niveau de vie d’une personne ou d’un couple au RSA est inférieur à celui d’une personne touchant le smic, selon les calculs de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, publiés fin septembre 2020 et repérés par L’AFP.
Par exemple, le niveau de vie d’une personne seule sans enfant au RSA est inférieur de 47 % à celui d’une personne touchant le smic à temps plein, selon ces calculs. Cela signifie que cette personne au RSA touche 678 € de moins qu’une personne au smic.