20 Minutes (Toulouse)

L’anglais Rhys Healey au rendez-vous chez les Violets du TFC

Belle surprise de la première partie de saison, l’attaquant pourrait encore être décisif ce lundi soir (20h45) contre L’AC Ajaccio

- Nicolas Stival

Ces dernières semaines, malgré un penalty pour l’honneur réussi à Auxerre (3-1), Rhys Healey est dans le dur. Toujours aussi vaillant, l’attaquant anglais du TFC (26 ans) se montre toutefois moins décisif que lors d’une fin d’année 2020 traversée en apesanteur. Avec six buts en cinq matchs, le globe-trotter grand-breton (sept clubs sur le CV avant Toulouse) avait alors récupéré le titre de joueur de décembre en Ligue 2.

Et puis, une lésion au mollet est venue briser la dynamique de l’ex-attaquant du Milton Keynes Dons (D3 anglaise), dont le transfert l’été dernier (pour environ 500 000 €) était entouré d’un nuage de doutes que ses débuts timides n’ont pas aidé à dissiper. « On était surpris qu’il ne soit pas titularisé et qu’il soit cantonné à des entrées en jeu à ses débuts en France, commente Colin Butler, président de l’associatio­n des supporteur­s du MK Dons. On se disait que c’était gâcher son talent. C’est un joueur de classe, destiné à de grandes choses. »

« Les fans du MK Dons l’adoraient. Il avait une chanson en son honneur. » Colin Butler, supporteur du MK Dons

Pourtant, de ce côté de la Manche, où il a débarqué dans un anonymat complet, ses qualités n’ont pas sauté aux yeux d’emblée. A croire que la data prônée par le président Damien Comolli dans le recrutemen­t des Violets, si réussi dans l’ensemble, avait connu des bugs. «Au début, je me suis dit que ça allait être très compliqué pour lui », convenait même l’entraîneur Patrice Garande, en décembre. Et puis, le garçon, généreux, mais pataud techniquem­ent, s’est mué en finisseur hors pair, doublé d’un habile remiseur, précieux dans la conservati­on du ballon. Pas une surprise pour Colin Butler, forcément… « Tous les fans du MK Dons l’adoraient, il était super avec nous, et nous avions une chanson en son honneur : « His name is Rhys Healey he scores every week… » («Son nom est Rhys Healey et il marque toutes les semaines», en anglais). Tout simplement parce qu’en effet, il marquait quasiment à chaque match [12 buts en 20 matchs la saison dernière]. » En Ligue 2, le Jamie Vardy de l’île du Ramier a déjà planté neuf fois en 18 apparition­s, meilleur total du TFC à ce jour. Mais l’avantcentr­e doit composer avec la concurrenc­e de l’ivoirien Vakoun Bayo et de la promesse locale Janis Antiste. « En tant qu’attaquant, on a toujours envie de marquer 15 buts ou plus dans une saison, c’est notre rôle », lâchait, voici quelques semaines, l’anglais, interrogé par le site Maligue2. S’il y parvient, cela signifiera sans doute que le TFC ne sera pas loin de retrouver la Ligue 1, un an après l’avoir quittée.

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L’ancien attaquant du MK Dons (D3 anglaise) a été recruté grâce à la data.

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