La chicha favorise (ou pas) la transmission du Covid-19

La chicha, nouveau facteur de transmission du Covid-19? C’est ce que suppose le professeur Didier Raoult dans une vidéo, publiée mardi, intitulée « Chicha et risque d’infection, pronostic et soin ». « Si on se passe ce truc, dans lequel il y a de la salive, y compris si on change l’embout, c’est un modèle expérimental extraordinaire pour transmettre une maladie respiratoire », a déclaré le directeur de L’IHU de Marseille.

« On a été alertés sur un cluster en milieu professionnel, précise L’IHU. Les équipes se sont d’abord posé des questions sur les conditions de travail et s’il y avait des problèmes d’aération. Il s’est avéré que les personnes contaminées fumaient la chicha, ensemble.» «Pour ce cluster, il ne faut pas confondre corrélation et causalité», prévient Jeanstéphane Dhersin, de l’institut national des sciences mathématiques et de leurs interactions. « On a de plus en plus de soupçons sur la contamination par aérosol, abonde Simon Mendez, chercheur au CNRS. Les gouttelettes restent en suspension dans l’air et il suffit qu’elles soient inhalées dans une pièce mal ventilée pour que ce soit un facteur de cluster. » Mais il se veut prudent : «On ne sait pas si inhaler de la fumée est un facteur de contamination au Covid-19. » A ce jour, aucune étude scientifique sur le sujet n’a été réalisée. Mathilde Ceilles

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