Le téléphérique en bonne voie
Il prend de plus en plus de hauteur depuis le lancement des travaux en juillet 2019. Malgré un retard en raison de la crise sanitaire, la construction de Téléo, le téléphérique urbain de Toulouse, avance avec notamment l’implantation réussie des cinq pylônes, le déroulage et la mise en tension des câbles. Le téléphérique toulousain qui reliera en dix minutes l’université Paulsabatier au site de l’oncopole, via le CHU de Rangueil, recevra prochainement ses quinze cabines pour des premiers essais en conditions réelles à la fin de l’été. La marche à blanc des premières cabines débutera au quatrième trimestre et Téléo devrait être mis en service à la fin de l’année. Les trois stations réparties sur les trois kilomètres de trajet sont déjà sorties de terre. On connaît leur nom : station Oncopole/lise-enjalbert (du nom d’une virologue toulousaine), station Hôpital Rangueil/louis-lareng (le fondateur du Samu) et station Université Paul-sabatier.
« Cet ouvrage est un moyen de déplacement alternatif à la voiture et qui a toute sa place dans la stratégie de desserte multimodale, en lien avec les lignes de métro, le réseau bus et la nouvelle piste cyclable entre Saint-cyprien et l’oncopole », souligne Jean-luc Moudenc (LR), le maire de Toulouse. Le téléphérique constituera ainsi le premier tronçon de la future ceinture sud, visant à améliorer la desserte des grands équipements du sud de la métropole.