Les postulants se pressent pour « Pékin Express »
Alors que la quatorzième saison prend fin mardi soir sur M6, la production a déjà reçu plus de 60000 candidatures pour la prochaine
Les années précédentes, le compteur s’arrêtait à 40 000 postulants. Cette année, alors que le casting est ouvert jusqu’au 15 mai, la production de « Pékin Express » n’en revient pas : elle a déjà reçu plus de 60 000 candidatures pour la prochaine saison. «Elles arrivent à flux régulier, alors qu’on a lancé seulement deux appels à la télévision », souligne l’animateur, Stéphane Rotenberg.
Cet engouement est une nouvelle preuve du pouvoir de séduction du jeu de M6. Une promesse de dépaysement et de dépassement de soi, d’autant plus à l’heure où la population française a intégré confinements, couvre-feux et restrictions de déplacements dans son quotidien. D’ailleurs, la quatorzième saison, qui s’achèvera mardi à 21 h 05, a jusque-là rassemblé en moyenne 2,6 millions de téléspectateurs et téléspectatrices par épisode. Si jamais la pandémie venait à jouer les prolongations, la quinzième saison, dont le tournage est envisagé pour le troisième trimestre, ne serait pas forcément compromise. « En dehors des interdictions sanitaires majeures, on se rend compte qu’on peut le faire, poursuit l’animateur. Attention, cette quatorzième saison a été un cauchemar à tourner, on était dans des bulles, on était testés en permanence, mais on l’a fait ! »
Le panachage des binômes
A Télé 7 Jours, Stéphane Rotenberg a déclaré que le Moyen-orient serait « l’endroit où il serait le plus facile d’aller » pour la prochaine course. Mais s’il fallait opter pour des pays plus proches, la production a des routes européennes dans ses cartons, nous révèle-t-il (lire l’encadré). Du côté des binômes, le mot d’ordre est : panachage. « J’aime cette idée d’un casting très divers socialement, dans les liens et dans les âges, avance l’animateur. Même si on a toujours un ou deux warriors, on est séduits par l’idée de faire vivre des aventures extrêmes à des gens qui ne sont pas faits pour ça. »
Pour réussir « Pékin Express », selon Stéphane Rotenberg, il faut trois choses : « La cohésion du binôme, un mental d’acier et la capacité à susciter l’empathie. » Et suffisamment de chance pour ne pas tomber sur une enveloppe noire éliminatoire.